Droit à l’oubli, Fin du questionnaire médical… l’accès au prêt immobilier facilité pour les malades

Droit à l’oubli, Fin du questionnaire médical... l’accès au prêt immobilier facilité pour les malades

C’est une évolution majeure, il sera désormais plus facile d’emprunter pour les personnes atteintes de maladies graves. L’objectif : simplifier l’accès au crédit pour tous et apporter plus de clarté sur l’assurance emprunteur.

Jeudi 3 février, Députés et Sénateurs réunis en commission mixte paritaire (CMP) ont pris plusieurs dispositions pour permettre une meilleure accessibilité au prêt bancaire pour les Français.  Le droit à l’oubli pour les malades réduit à 5 ans, la fin du questionnaire médical ou encore la possibilité de résilier ou changer d’assurance à tout moment, la CMP va donc permettre d’emprunter plus facilement et mettre fin à certaines inégalités pour les malades notamment.

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Droit à l’oubli réduit

Demandé par des associations et promis par le Président de la République, le délai du  droit à l’oubli est désormais réduit de dix à cinq ans  pour les prêts bancaires accordés aux anciens malades. Même guéries depuis 10 ans, les personnes devaient indiquer leur maladie lors d’une demande de prêt, réduisant ainsi leurs chances. Cette avancée majeure va permettre aux personnes guéries d’un cancer ou d’une hépatite C depuis cinq ans de ne plus déclarer la maladie dans leur demande de prêt.

Fin du questionnaire médical

Autre bonne nouvelle, la fin du questionnaire médical pour les prêts inférieurs à 200 000 euros, et dont le terme intervient avant le 60e anniversaire de l’emprunteur.

Résilier/changer d'assurance à tout moment

La commission mixte paritaire (CMP), qui s’est tenue le 3 février, a aussi indiqué la possibilité de résilier à tout moment les contrats d’assurance de prêt. Cette évolution permet de libéraliser le marché. Actuellement, une personne ne peut résilier l’assurance de son prêt dans la première année de souscription. Cette loi entrera en vigueur le 1er juin pour les nouveaux contrats, et à partir du 1er septembre pour les contrats déjà existants.

 

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Zoom sur l’IFI (Impôt sur la Fortune Immobilière) en 2022

Tout savoir sur l’IFI en 2022

Depuis 2018, l’ISF (impôt de solidarité sur la fortune) n’existe plus. Il a en effet été remplacé par l’IFI, ou impôt sur la fortune immobilière qui ne tient compte que des valeurs immobilières. Qu’en est-il cette année ? Nous vous éclairons pour tout savoir sur l’IFI en 2022.

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Définition et mode de calcul de l'IFI

Tandis que l’ISF tenait compte des valeurs mobilières, de l’épargne et des placements financiers, l’IFI apprécie uniquement les valeurs immobilières. Le Gouvernement souhaite notamment inciter les exilés fiscaux à revenir en France.

Comment l’IFI est-il calculé ? Les modalités de calcul sont exactement les mêmes que pour l’ISF. Autrement dit, en appliquant un barème progressif permettant d’obtenir le montant de l’impôt brut. Les patrimoines d’une valeur comprise entre 1,3 million et 1,4 million d’euros se voient appliquer une décote qui est la même que pour l’ISF : 17 500 € auxquels on retire 1,25 % du montant imposable net du patrimoine.

Le barème se compose plus particulièrement de 6 tranches d’imposition, atteignant jusqu’à 1,5 % (pour les patrimoines de plus de 10 millions d’euros). Sont redevables de cet impôt toutes les personnes physiques qui résident en France et possédant un patrimoine immobilier de plus de 1,3 million d’euros net. Tous ceux qui retournent vivre en France après avoir passé les 5 dernières années à l’étranger ne sont imposables à l’IFI que sur leurs biens situés en France et ce, pendant 5 ans après leur retour.

Biens compris et exclus de l'assiette de l'IFI 2022

Plusieurs types de biens sont compris dans l’assiette de l’IFI, tandis que d’autres en sont exclus. Voici un tableau récapitulatif pour vous éclairer

 

 

 

Types de biens

Compris / Exclus de l’assiette de l’IFI en 2022

 

Les biens immobiliers de l’assujetti à l’IFI et des membres de son foyer fiscal

Compris

Les parts de SCI, SCPI et OPCI

Compris

L’immobilier que possède indirectement le redevable, lorsqu’il détient moins de 10 % du capital de la société

Compris

Les biens immobiliers destinés à l’activité professionnelle du redevable

Exclus

Les biens immobiliers destinés à une activité de location meublée professionnelle

Exclus

Les œuvres d’art

Exclus

Les PEE, PEA, comptes-titres et assurances-vie

Exclus

Les actions de foncières cotées, lorsque l’assujetti à l’IFI détient moins de 5% du capital

Exclus

Les OPCVM « traditionnelles » et les fonds d’investissement alternatifs, sous certaines conditions néanmoins

Exclus

Attention aux pénalités de retard pour non-déclaration de l'IFI en 2022

Tout comme l’ISF, l’IFI est un impôt déclaratif. A partir du moment où vous franchissez le seuil d’imposition de 1,3 million d’euros de patrimoine au 1er janvier 2022, vous devez déclarer l’IFI dans le formulaire 2042 qui comprend des annexes. Si vous ne le faites pas, vous êtes en infraction. Or, un défaut de déclaration peut vous obliger à payer des pénalités. Si le redevable tarde à souscrire sa déclaration d’impôt sur la fortune immobilière, il subit une majoration. On estime cet excédent à 10 % environ, ce qui peut constituer une somme importante en pratique. A ces pénalités s’ajoute un supplément de 0,20 % par mois, en vigueur depuis le 1er janvier 2018.

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Réduction d’impôt Pinel + : zoom sur ce futur dispositif

Réduction d’impôt Pinel + : zoom sur ce futur dispositif

Le nouveau dispositif Pinel +, dévoilé par le ministère du Logement, est prévu à partir de début 2023. Il s’agit de remplacer au fur et à mesure le dispositif Pinel que l’on connaît, en laissant les deux dispositifs Pinel cohabiter pendant 2 ans, le temps de la mise en place des nouvelles conditions d’éligibilité. Autrement appelé « Super Pinel », ce nouveau dispositif de défiscalisation immobilière offrirait des avantages fiscaux à taux plein à condition de remplir certaines conditions strictes. Zoom sur les contours de ce nouveau dispositif et comment s’y préparer.

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Conditions supplémentaires du dispositif Pinel +

Le dispositif Pinel + reprend quasiment la totalité des conditions du dispositif Pinel que l’on connaît déjà. Il y ajoute tout de même quelques conditions supplémentaires.

Les critères suivants sont maintenus :

  • le bien immobilier est acquis neuf ou en VEFA (vente en l’état futur d’achèvement), au sein d’un quartier éligible à la loi Pinel + (quartier prioritaire pour la politique de la ville). Il s’agit plus précisément des zones A, A bis et B1
  • le propriétaire s’engage à louer son bien pendant 6 ans ou 9 ans, avec la possibilité de renouveler cet engagement dans une limite de 12 ans
  • les loyers établis respectent les plafonds mis en vigueur dans la zone géographique concernée
  • la location du logement est réservée pour les locataires qui perçoivent des revenus inférieurs aux plafonds en vigueur.

L’objectif affiché est d’inciter les propriétaires bailleurs à se conformer aux règles instaurées par la loi Pinel, afin de profiter d’avantages fiscaux pleins.

Pinel + : critères environnementaux à respecter

Face à la situation environnementale actuelle, le Gouvernement a décidé d’intégrer de nouveaux critères environnementaux et de confort dans le dispositif. Dans une logique de durabilité des constructions, le dispositif Pinel + doit remplir certaines autres conditions importantes. Pour l’instant, les logements éligibles à la loi Pinel doivent respecter la norme énergétique RE 2020. Pour le Super Pinel, il est décidé de mettre en place de nouvelles normes de construction plus strictes, dans un souci de protection de l’environnement.

En pratique, l’ensemble des critères visés est encore à l’étude. La ministre du Logement en a dévoilé quelques-uns pour l’instant. Notamment le fait qu’un bien de type T3 devra être pourvu d’un extérieur (balcon, terrasse par exemple) avec une double exposition au soleil.  

Ce projet Super Pinel devra aussi respecter certaines exigences en matière de confort et d’usage, avec une surface minimale en loi Carrez par typologie de biens immobiliers :

  • 28 m² minimum pour un appartement comportant une pièce,
  • 45 m² pour un T2,
  • 62 m² pour un T3,
  • 79 m² pour un quatre-pièces.

Pour fixer les seuils de ces surfaces minimales, le ministère du Logement a pris appui sur les recommandations du rapport de la mission sur la qualité du logement, à la demande d’Emmanuelle Wargon. L’objectif de ce rapport était de mettre en place un guide référentiel de qualité à destination des logements collectifs.

Dispositif Super Pinel : un avantage fiscal de 21 % à taux plein

Si le propriétaire bailleur respecte l’ensemble de ces nouvelles exigences, il pourrait bénéficier d’un avantage fiscal de 21 % à taux plein. Il s’agit de la réduction d’impôt maximale qui vaut en principe pour 12 ans de location.

Un propriétaire qui investit en 2023 ou en 2024 et qui respecte ces critères pourra basculer sans aucune difficulté vers le Pinel +. S’il ne respecte pas ces critères, il bénéficiera des règles de défiscalisation immobilière classiques du dispositif, avec des taux qui baissent pour les années 2023 et 2024. Voici un tableau récapitulatif des taux de réduction d’impôt en loi Pinel pour les années à venir :

 

2021

2022

2023

2024

Location pendant 6 ans

12 %

12 %

10.5 %

9 %

Location pendant 9 ans

18 %

18 %

15 %

12 %

Location pendant 12 ans

21 %

21 %

17,5 %

14 %

 

En somme, le dispositif Pinel + vous donne la possibilité de continuer à accéder aux mêmes réductions d’impôt, en contrepartie du respect de normes de confort et d’écologie. Le dispositif Pinel prendra normalement fin le 31 décembre 2024. Jusqu’à cette date, les deux dispositifs pourront cohabiter.

Pour autant, l’annonce de la disparition progressive du dispositif Pinel tel qu’on le connaît a posé quelques questions, notamment du côté des promoteurs. Ces derniers ont notamment exprimé leur crainte face à une déstabilisation du marché, dans un secteur qui n’a pas retrouvé son équilibre d’avant Covid-19. Les permis de construire peinent à être attribués depuis le début de la crise sanitaire et la baisse des taux de réduction d’impôt à partir de 2023 pose également question d’un point de vue incitatif.

Rappel des avantages de la loi Pinel

Opter pour la loi Pinel permet de profiter de plusieurs avantages. Grâce à ce dispositif de défiscalisation immobilière, vous devenez propriétaire même sans apport. Les banques sont souvent enclines à vous accorder un crédit immobilier plus facilement puisqu’elles savent que vous retirerez des revenus de la location. Cela représente pour elles une garantie de remboursement. Le prêt sera remboursé par les loyers perçus, l’avantage fiscal et votre effort d’épargne personnel.

Le dispositif Pinel permet aussi de se constituer un patrimoine immobilier. Investir dans la pierre est toujours autant apprécié par les français qui y voient une sécurité. En outre, cela vous aide à préparer votre retraite puisque vous pouvez disposer librement de votre bien à la fin de la période d’engagement. En fonction de l’option choisie, vous pourrez vous constituer une solide sécurité pour l’avenir.

Enfin, la loi Pinel est une solution pour protéger votre famille. Vous pouvez en effet louer le bien à votre enfant, petits-enfants, parent ou grand-parent. Tous les dispositifs de défiscalisation immobilière ne le permettent pas. Cela vous permet donc dans certaines situations d’investir malin et utile pour préparer le futur de vos proches.

Vous souhaitez en savoir davantage sur la loi Pinel et le nouveau dispositif Pinel + afin d’anticiper l’avenir ? Faites confiance à un gestionnaire de patrimoine indépendant, spécialiste de la loi Pinel à Lyon. Nous vous orienterons vers les meilleures solutions après une étude approfondie de votre situation.

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Nouvelles dispositions des LMP et LMNP

Zoom sur les nouvelles dispositions des LMP et LMNP

La loi de financement de la Sécurité sociale pour 2021 a impacté le statut de loueur en meublé en ce qu’elle supprime une condition permettant de distinguer les deux activités. Auparavant, le fait d’être inscrit au registre du commerce et des sociétés (RCS) entraînait l’assujettissement automatique du loueur meublé au paiement des cotisations sociales. Cela suffisait souvent à distinguer les loueurs en meublé professionnels des non-professionnels. Désormais, la situation est nettement différente. On vous explique tout dans cet article

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Une bascule automatique du LMNP au LMP et un champ élargi de personnes concernées

Les changements récents constatés dans la loi impactent les loueurs en meublés. Désormais, pour être considéré comme un LMP au sens de l’impôt sur le revenu, le loueur doit réunir deux conditions :

  • premièrement, tirer plus de 23 000 € de recettes annuelles de la location meublée, par foyer fiscal de référence
  • deuxièmement, bénéficier de recettes locatives supérieures aux revenus professionnels de son foyer fiscal.

Si le nouveau régime clarifie les choses, en ce qu’il aligne la situation sociale sur la situation fiscale, cela n’est pas apprécié de tous. En effet, nombreux seront les travailleurs non-salariés à être placés sous le régime des loueurs meublés professionnels, les obligeant alors à payer des cotisations sociales. Ce basculement est automatique dès lors que ces derniers gagnent plus de 23 000 € de revenus locatifs à l’année et ont des recettes plus élevées que les autres revenus d’activité perçus. Les loueurs de meublés touristiques sont également concernés par ce basculement (les loueurs de type Airbnb). Ces derniers peuvent opter pour l’affiliation au régime général de la Sécurité sociale lorsqu’ils retirent des recettes financières inférieures ou égales à 76 200 €.

D’autres personnes pourront également y perdre quelques plumes. Pensons notamment aux loueurs non professionnels qui perçoivent des revenus fluctuant d’une année sur l’autre. Ou bien ceux qui choisissent d’arrêter de travailler. Ces derniers pourraient alors être considérés comme des loueurs professionnels. Et celui qui est sous le statut LMP doit être affilié au régime des indépendants. Pour autant, nombreux sont les propriétaires qui n’ont pas la conscience de leur statut, surtout si leur situation financière change d’une année sur l’autre.

Conséquences financières des nouvelles dispositions LMP et LMNP

Quel est l’impact concret de ces nouvelles mesures pour les finances des loueurs ? Fiscalement, la location meublée professionnelle (LMP) est considérée comme une activité commerciale, avec tout ce que cela comporte. Elle était auparavant choisie notamment par les loueurs qui retiraient de grosses ressources foncières de la location de leurs biens immobiliers. L’impact des nouvelles mesures sera plus ou moins important en fonction de chaque situation. Tout en sachant que si vous êtes sous le statut du LMNP vous avez peut-être pu basculer sous le régime du LMP sans même le savoir. Nous vous conseillons donc de vérifier si vous remplissez les deux conditions vues précédemment.

Rappelons que les cotisations sociales fonctionnent par taux qui sont dégressifs et variables. Ainsi, tous les loueurs ne subiront pas ces nouvelles mesures. Les gros loueurs en meublé qui retirent des recettes locatives plus élevés que les plafonds de la Sécurité sociale sortiront gagnants de ce basculement automatique. En revanche, les foyers qui gagnent moins de 23 000 € par an et qui dégagent de petits bénéfices pourraient être pénalisés.

En outre, une autre nouveauté concerne le cas des activités de locations meublées non bénéficiaires. Dans ce cas, la Sécurité sociale des indépendants (ancien RSI) prélève un forfait de cotisations sociales d’un montant minimum de 1 145 €, ce qui ouvre des droits à la retraite. Ainsi, le fait de cotiser permet de bénéficier d’une couverture sociale et de valider trois trimestres chaque année en prévision de la retraite.

Nouvelles mesures pour les loueurs en meublé et revente du bien

Qu’en est-il concernant la revente du bien immobilier ? La question se pose puisque l’on sait que le calcul des plus-values diffère sensiblement selon que le loueur est professionnel ou non. En pratique, le régime du LMNP est généralement avantageux dans ce cas puisqu’il permet de profiter du régime des plus-values immobilières des particuliers. Grâce à ce régime intéressant, le loueur bénéficie d’un abattement en fonction de la durée totale de détention du bien immobilier. Au-delà de 22 ans de détention, il est exonéré d’impôt. Au-delà de 30 ans de détention, il est exonéré du paiement de prélèvements sociaux. De quoi pousser de nombreuses personnes à vouloir rester au LMNP. Au contraire, celui qui est soumis au LMP doit payer des plus-values calculées sur la base du régime des plus-values professionnelles.

Ainsi, une taxation en LMP oblige à payer des cotisations sociales sur tout ou en partie de la plus-value (à court terme notamment), ce qui pousse le loueur à rendre une part du bénéfice locatif réalisé pendant l’exploitation du bien. D’où l’importance de s’entourer des conseils d’un professionnel en ingénierie du patrimoine afin de mettre en place un projet d’achat, de développement ou de cession d’un bien immobilier sous le régime de la location meublée.

Location meublée et SARL de famille

La SARL de famille est bien souvent méconnue des contribuables qui pensent automatiquement à la SCI (société civile immobilière). Pourtant, il est impossible d’effectuer une location meublée avec une SCI. Cela est rappelé par l’article 206 du Code général des impôts qui considère que les sociétés de personne (notamment la SCI) ne peuvent donner lieu au bénéfice du régime de transparence fiscale.

Société composée uniquement par des associés issus d’une même famille, la SARL de famille ne doit pas être confondue avec la SARL immobilière. Elle permet de tirer les avantages fiscaux d’une location meublée (statut LMNP) sur les revenus locatifs perçus. Elle peut opter pour le régime de la transparence fiscale des sociétés de personnes de manière illimitée. Grâce à cette transparence, la SARL ne paye aucun impôt. Les revenus locatifs sont imposés du côté de chaque associé, dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC). Les plus-values réalisées sont quant à elles imposables au titre de la plus-value immobilière.

 

Vous souhaitez mieux comprendre l’enjeu de ces nouvelles mesures de location meublée sur votre situation en particulier ? N’hésitez pas à faire appel à un expert de la gestion de patrimoine à Lyon.

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Dispositif Pinel : Comment faire pour en sortir ?

Comment sortir de la Loi Pinel ?

La loi Pinel permet de réduire son impôt tout en se constituant un patrimoine immobilier. L’avantage fiscal est proportionné à la durée de mise en location du bien immobilier.
Comment faire pour sortir de la loi Pinel et pouvez-vous mettre un terme à ce dispositif avant la fin du contrat de location ? Excellis Patrimoine répond à vos interrogations dans cet article.

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Présentation rapide du dispositif Pinel

Dispositif de défiscalisation immobilière, la loi Pinel permet aux contribuables qui le souhaitent de réduire leur impôt tout en se constituant un patrimoine immobilier. Le principe est simple en pratique. La réduction d’impôt est permise lorsque l’investisseur prend l’engagement de respecter une durée précise de mise en location de son bien. Cette durée est de 6 ans, 9 ans ou 12 ans, avec des avantages fiscaux proportionnés.

A compter de 2023, les taux changent :

  •  mise en location pendant 6 ans : réduction d’impôt de 10,5 % au lieu des 12 %
  •  location pendant 9 ans : réduction d’impôt de 15 % au lieu des 18 % antérieurs
  • location pendant 12 ans : réduction d’impôt de 17,5 % au lieu des 21 %.


En 2024, ces taux sont à nouveau amenés à changer, avec des avantages fiscaux abaissés à 9 %, 12 % et 14 % hormis pour les bâtiments à haute performance énergétique où les taux resteront les mêmes.
A noter également que le dispositif Pinel vous permet de rallonger la durée de mise en location de votre bien si vous le souhaitez. Ainsi, si vous choisissez une durée d’engagement de 9 ans, vous pouvez parfaitement renouveler l’engagement pour 3 ans et ainsi parvenir au
plafond maximal du dispositif. Cependant, une fois les 12 années passées, les bénéfices fiscaux de la loi Pinel cessent de s’appliquer.

Revente avant le terme de l'engagement et perte des avantages fiscaux

De manière concrète, la loi Pinel impose une mise en location du bien pendant au moins 6 ans. Une fois que cette période est terminée le propriétaire bailleur peut très bien revendre son bien en toute liberté. La mise en location est une condition sine qua non pour l’investissement en Pinel.
Si cet engagement n’est pas respecté, les avantages fiscaux s’annulent. En outre, le propriétaire reste redevable des réductions d’impôts qu’il a précédemment perçues grâce au dispositif.

Hormis en cas de perte d’emploi, d’invalidité ou s’il décède. A noter que l’invalidité doit empêcher le propriétaire de pouvoir exercer une activité rémunératrice et lui imposer d’avoir recours à un tiers pour effectuer les tâches quotidiennes.

Vous l’aurez compris, la revente du bien en loi Pinel avant une durée minimale de 6 ans est impossible, sous peine de perdre tous les bénéfices fiscaux acquis jusqu’à lors.

Divorce : comment sortir de la loi Pinel ?

Au moment de vous engager pendant plusieurs années avec la loi Pinel, vous et votre conjoint aviez pris la ferme décision de respecter le délai minimum légal imposé, soit 6 années consécutives. Mais une séparation vient modifier votre situation personnelle. Comment faire  pour sortir de la loi Pinel en cas de séparation ? Plusieurs situations sont à distinguer ici, tout dépend du sort du bien après la rupture.

Lorsque le bien immobilier revient à un conjoint, l’autre doit alors racheter ses parts. Si les deux conjoints décident de conserver le bien, ils partagent à parts égales la réduction fiscale.

Mais il peut aussi arriver que le propriétaire décide de mettre le bien en vente avant que le contrat de location prenne fin. Dans ce cas, il faut respecter un délai de préavis de 6 mois pour permettre au locataire de pouvoir trouver où se reloger. Lorsque l’échéance du bail n’a pas lieu au même moment que le terme d’engagement de la location, il faut alors laisser passer plusieurs mois avant d’y mettre fin. La conséquence concrète de la revente du bien avant le terme de l’engagement est la perte des avantages fiscaux. Dans ce cas, le contribuable bénéficiaire de la réduction d’impôts indue doit la rembourser à l’Administration fiscale.

Néanmoins, il peut arriver que le propriétaire n’ait pas à rembourser les avantages fiscaux perçus. C’est le cas lorsqu’il perd son emploi, un licenciement abusif ou bien en cas d’invalidité constatée médicalement. Il doit alors fournir tous les justificatifs indispensables pour soutenir sa demande. Il en va également de même en cas de décès du propriétaire du bien.

Quid de la revente du bien en cas de déficit foncier

Si le propriétaire souhaite revendre son bien au terme de la durée d’engagement Pinel, il doit vérifier au préalable qu’il n’y a pas de déficit foncier. Concrètement, un déficit foncier représente la partie des charges excédent les revenus fonciers.

En présence d’un tel déficit, la revente du bien est impossible pendant les 3 années à venir. Il s’agit d’une règle qui vise tous les investissements locatifs fonciers, notamment en loi Pinel.

On la retrouve à l’article 156 du Code général des Impôts. Dans ce cas, le propriétaire devra remettre le bien en location pendant 3 nouvelles années, jusqu’au 31 décembre N+3 après la déclaration du déficit foncier à l’Administration.

Résiliation du contrat de bail en cours d'engagement et non-paiement du loyer

En principe, le propriétaire bailleur ne peut pas mettre fin à la location en cours de bail. La loi distingue néanmoins certaines exceptions qui sont directement liées à la situation du locataire.

Lorsque ce dernier n’est pas couvert par une assurance habitation ou bien quand il manque à payer son loyer et/ou ses charges, il s’expose alors à une action de la part du propriétaire bailleur. En effet, le propriétaire peut utiliser le bénéfice de la clause résolutoire du bail pour résilier automatiquement le bail.

Avant de pouvoir utiliser cette clause, le propriétaire est toutefois tenu de réaliser certaines démarches préalables. Notamment d’envoyer une injonction de payer au locataire par voie d’huissier. Ensuite, le locataire dispose d’un délai de 2 mois pour payer ce qu’il doit au bailleur. Il peut également saisir le juge afin de demander un délai de paiement.

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Prolongement du Prêt à Taux zéro jusqu’à fin 2023

Prolongement du Prêt à Taux zéro jusqu'à fin 2023

Le dispositif du Prêt à Taux Zéro (PTZ) est finalement prolongé d’un an jusqu’à fin 2023. Les mêmes conditions de ressources seront maintenues.

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Il devait s’arrêter fin 2022. Le Prêt à Taux Zéro (PTZ) se voit prolongé d’un an comme l’a annoncé mercredi 6 octobre la ministre du Logement Emmanuelle Wargon. Le gouvernement renonce à la réforme du dispositif pour 2022, il faudra donc attendre 2023. D’ici là les conditions de ressources pour y accéder sont maintenues.  « Nous avions envisagé une réforme dans laquelle on changeait le mode de prise en compte des ressources – puisque cela dépend des ressources des familles – pour aller vers des ressources en temps réel » mais « c’est très complexe à mener donc on ne le fera pas au 1er janvier 2022. Donc il est maintenu tel quel jusqu’à la fin 2023 » a annoncé Emmanuelle Wargon sur BFM Business ce mercredi.

Le PTZ permet aux ménages d’accéder à la propriété en sollicitant des prêts en partie sans intérêts auprès des banques.

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Investir dans l’immobilier, tous les pièges à éviter

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Investir en immobilier : 6 pièges principaux à éviter

Investir dans l’immobilier est une excellente opportunité pour placer son argent et le faire fructifier. Encore faut-il que votre projet soit bien préparé et étudié. Si les taux d’intérêt bancaires sont aujourd’hui avantageux, il ne faut pas se jeter à corps perdu dans l’achat d’un bien immobilier. Voici 6 pièges à éviter si vous comptez investir dans l’immobilier

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1. Se précipiter et investir sur un coup de tête

Accroître son patrimoine en investissant dans l’immobilier est un projet de longue haleine qui se construit pas à pas. On doit donc l’envisager sur le long terme, ce qui est incompatible avec une quelconque précipitation. En règle générale, un investissement immobilier est un pari gagnant au bout de plusieurs années, surtout si vous devez rembourser un prêt immobilier dont les mensualités sont élevées.

Dans un premier temps, vous devez donc vous poser les bonnes questions et vous entourer des bons professionnels. Un gestionnaire de patrimoine indépendant spécialisé dans l’immobilier saura vous orienter en fonction de vos objectifs. Cela vous permettra de définir avec précision les contours de votre projet immobilier et de faire les bons choix.

Dans tous les cas, il est fortement déconseillé de céder à un coup de cœur. Rappelez-vous que vous êtes un investisseur, qui doit avoir un œil objectif sur chaque détail. Si vous investissez dans de l’immobilier locatif, le bien ne sera pas votre logement principal. Il ne doit pas forcément vous plaire mais trouver preneur en termes locatifs. La rentabilité est donc le maître mot pour guider votre choix.

En outre, vérifiez toujours que les mensualités du prêt immobilier à rembourser ne sont pas trop élevées par rapport aux revenus locatifs générés. Dans le cas contraire, cela pourrait vous empêcher d’atteindre vos objectifs de rentabilité. Et si des travaux sont nécessaires, n’oubliez pas de les intégrer dans votre budget total puisqu’il s’agit de frais supplémentaires qui pourront réduire la rentabilité de votre projet.

 

 

2. Ne pas tenir en compte de la localisation du bien immobilier

Quand il est question de choisir un bien immobilier pour un projet d’investissement locatif, la localisation doit forcément rentrer en ligne de compte. La règle principale est d’opter pour un bien que vous êtes certain de louer dans de parfaites conditions. Un bien immobilier mal situé se loue bien souvent à un prix inférieur à celui désiré. Il peut également se louer par intermittence, ce qui obèrera forcément la rentabilité de l’investissement.

Privilégiez donc un quartier dynamique et central, à fort potentiel de développement. Cela, surtout si vous optez pour un studio ou petit logement loué surtout à des étudiants et jeunes actifs qui apprécient la proximité avec les principaux lieux d’intérêt de la ville. Le logement doit se situer à proximité de certains endroits clés, comme des écoles et universités, des commerces, services médicaux et transports en commun … Veillez également à l’environnement direct : futurs projets urbains, nuisances sonores, niveau de sécurité générale

3. Confondre rentabilité nette et brute

Une erreur très commune en matière d’investissement dans l’immobilier consiste à confondre la rentabilité nette avec la rentabilité brute. Dans le premier cas, on déduit l’ensemble des frais annexes des loyers perçus. Dans le second cas, le chiffre obtenu fait seulement référence au rapport entre les revenus locatifs et le prix d’achat du bien.

La différence entre ces deux nombres est bien souvent notable. C’est notamment le cas lorsque des travaux de rénovation sont nécessaires, dans le logement en lui-même ou dans l’immeuble. Il en va de même des frais de gestion si vous confiez la gestion du bien à un agent immobilier. Sans oublier la taxe foncière et les impôts locaux qui amputent le rendement. Et bien sûr les frais d’agence immobilière si vous faites appel à ce professionnel ainsi que les frais de notaire.

4. Investir sans penser à la revente du bien

La question de la revente du bien immobilier doit être prise en considération dans votre projet d’investissement, hormis si vous souhaitez vous y installer un jour. Avant même la phase d’achat, vous devez donc penser à la revente avec plus-value.

S’il est impossible de prédire l’avenir en matière immobilière, quelques indicateurs sont à prendre en compte : dynamisme, proximité avec le centre-ville, projets de construction alentours … Tous les indicateurs d’attractivité de votre bien ne doivent donc pas être laissés de côté.

Attention tout de même si vous souhaitez investir dans un projet immobilier soumis à des conditions fiscales. Comme c’est le cas de l’investissement en Loi Pinel imposant une mise en location du bien pendant une durée de 6, de 9 ou de 12 années. Cela vous permet d’obtenir une réduction d’impôt en contrepartie de votre engagement de mise en location. Les avantages fiscaux augmentent alors au fur et à mesure des années mais sont perdus si vous mettez votre logement en vente avant le terme.

 

5. Investir sans passer par le prêt immobilier

Bien que cela soit rare en pratique, financer un investissement immobilier sans passer par un prêt immobilier n’est pas toujours une bonne solution. Cette étape de la transaction immobilière, particulièrement délicate, nécessite de s’entourer des meilleurs conseils de la part d’un expert indépendant en ingénierie patrimoniale.

Aujourd’hui, avec les taux d’intérêts avantageux proposés par les banques, il est souvent préférable de construire un dossier très solide avec de nombreux documents à l’appui de votre requête.

6. Ne rien anticiper

Certaines personnes ayant un projet d’investissement locatif ont tendance à ne pas anticiper la suite des événements. Or, être bailleur ne signifie pas seulement engager un investissement financier important. Cela veut également dire anticiper au maximum les prochaines années en se posant les bonnes questions.

Il faudra en effet assurer la gestion locative du bien, comme les petits travaux à réaliser, l’organisation des visites, la relance de certains locataires … Autant d’obligations qui incombent au propriétaire bailleur. Vous pouvez toujours prendre un intermédiaire qui se chargera de gérer votre bien à votre place. Néanmoins, cela diminuera la rentabilité de l’investissement.

Vous avez un doute ? Plutôt que de faire cavalier seul et de prendre le risque de commettre des erreurs qui pourraient vous coûter cher, il est fortement recommandé d’être accompagné par l’expertise d’un cabinet de gestion de patrimoine indépendant. Ce dernier saura vous apporter sérénité et efficacité dans la gestion de votre projet.

 

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Règles d’imputation du déficit foncier et réintégration

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Règles d'imputation du déficit foncier et réintégration

Si vous êtes propriétaire d’un bien immobilier et que vous souhaitez le mettre en location, la question du déficit foncier se pose bien souvent. Pour imputer un déficit foncier (autrement dit lorsque les charges excèdent les loyers perçus) il ne faut pas oublier la fameuse règle des 3 ans. Ainsi, l’imputation d’un déficit foncier n’est acquis qu’après 3 ans de location. Autrement dit jusqu’au 31 décembre de la troisième année après l’année de constatation du déficit. Faisons le point sur les règles d’imputation des déficits fonciers et le cas de la réintégration

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Règle d'imputation du déficit foncier : petit rappel

Lorsque le total des charges est plus élevé que le total de vos loyers déclarés, vous pouvez imputer un déficit foncier. C’est notamment le cas lorsque vous achetez votre bien immobilier à crédit. Ou bien lorsque vous faites réaliser des travaux conséquents de rénovation dans le logement. Dans ce cas, il vous faut constater le déficit en le rapportant sur le formulaire 2044 au moment de déclarer vos impôts. Ce formulaire concerne spécifiquement le déficit foncier. Il permet de déduire ce déficit de votre revenu global, autrement dit de tous vos revenus (financiers, professionnels …). Le plafond est de 10 700 € par an et permet de compenser l’ensemble de vos charges et revenus fonciers. Il vaut pour tout votre patrimoine immobilier placé en location sur l’année entière.

Si le déficit excède 10 700 €, la part supplémentaire s’impute alors sur vos revenus fonciers pendant les 10 années suivantes. Il en va de même du déficit causé par les intérêts d’emprunts, qui sont déductibles. En priorité, les intérêts d’emprunt permettent de diminuer vos recettes brutes. Si ces intérêts sont plus élevés que vos recettes, le déficit occasionné par ce surplus s’impute uniquement sur vos revenus fonciers pendant les 10 années suivantes. Au contraire, si le solde est positif après imputation des intérêts d’emprunt, l’Administration fiscale considère alors que le déficit provient d’autres charges (en dehors des intérêts). Dans ce cas, le déficit peut s’imputer sur le revenu global dans les 10 années suivantes.

Déficit inférieur à 10 700 € et revenu insuffisant pour l'absorber : déductibilité pendant 6 ans

Que se passe-t-il si votre déficit foncier est inférieur à 10 700 € mais que votre revenu général est trop faible pour l’absorber ? Dans ce cas, vous êtes bien en présence d’un excédent qu’il va falloir déduire d’une manière ou d’une autre. La loi prévoit que cet excédent peut se déduire de vos revenus globaux pendant 6 années. Le déficit foncier ne pourra néanmoins s’imputer que sur les revenus qui sont soumis au barème progressif de l’IR (exclusion donc faite des revenus assujettis au taux forfaitaire).

Néanmoins, une règle bien précise encadre la possibilité qui vous est offerte de déduire votre déficit foncier. Il s’agit de l’engagement de location pendant 3 années pleines suivant l’imputation du déficit. Si vous revendez le bien immobilier avant la fin de l’échéance, cela entraîne alors la réintégration de tous vos déficits imputés et l’application de pénalités ainsi que d’intérêts de retard. Autrement dit, la contestation fiscale d’un déficit au titre de l’année 2020 vous engage à louer le bien visé et à l’origine du déficit jusqu’au 31 décembre 2023.

Bon à savoir : si le bien immobilier est placé en indivision, la limite des 10 700 € concerne chaque indivisaire qui peut imputer personnellement ce montant sur son revenu global.

Réintégration du déficit foncier : situations concernées

L’Administration Fiscale prévoit l’obligation de conserver le bien et de le louer pendant 3 ans. Vous devez donc louer votre bien pendant 3 ans pour éviter de subir du fisc une remise en question de votre déficit pour l’année où vous avez imputez ce déficit sur le revenu global.

Quelles sont les situations dans lesquelles vous pourriez concrètement être amené à devoir réintégrer votre déficit foncier ? On relève trois cas les plus communs, qui pousseront l’Administration Fiscale à se pencher sur votre dossier.

  • premièrement, si vous vendez votre bien immobilier avant le terme de la location. Dans ce cas, le bénéfice du dispositif de déficit foncier est entièrement remis en cause et vous devez alors réintégrer tous les amortissements déduits
  • deuxièmement, si vous reprenez le bien immobilier pour votre usage personnel. Dans ce cas, vous devez évidemment mettre un terme à la location au préalable
  • enfin, si vous mettez votre logement en location meublée. Notons en effet que le déficit foncier fonctionne si vous placez votre bien immobilier en location nue.

L’article 156 du Code général des impôts rappelle cette règle en affirmant que « Lorsque le propriétaire cesse de louer un immeuble, le revenu foncier et le revenu global des trois années qui précèdent celle au cours de laquelle intervient cet événement sont, nonobstant toute disposition contraire, reconstitués ».

A noter que certaines exceptions offrent au contribuable la possibilité de pouvoir vendre son bien immobilier avant la fin des 3 ans. Cela sans que cela n’entraîne un redressement fiscal : le licenciement, l’invalidité ou le décès du partenaire (mariage ou PACS).

Déficit foncier et obligation de louer le bien pendant 3 ans

Notons que l’obligation de conserver ce bien pendant 3 ans s’applique seulement quand le déficit s’impute sur votre revenu global. Autrement dit sur tous vos revenus confondus. Qu’en est-il lorsque vous utilisez un déficit provisionné ? Dans ce cas, vous n’avez pas à conserver le bien pendant 3 ans. En effet, le déficit s’impute sur votre revenu foncier, autrement dit sur vos seuls revenus tirés de la location. La différence est ténue et primordiale puisque la condition des 3 ans pose surtout difficulté certaines personnes. Il s’agit de celles qui revendent leur bien à court terme et qui n’ont que peu de biens loués. En effet, si vous avez plusieurs biens mis en location, il est plus rare d’imputer le déficit sur le revenu global. En effet, le déficit s’impute en priorité sur les autres loyers perçus par la mise en location des autres biens. Donc sur vos revenus fonciers.

Voici un exemple concret : M. X loue 2 biens immobiliers. Le premier bien produit 8 000 € de loyers et 3 000 € de charges déductibles. Soit un revenu foncier de 5 000 €. Le second bien a fait l’objet de très nombreux travaux de rénovation. Les loyers s’élèvent à 10 000 € mais les charges déductibles sont de 15 000 €. Le déficit sur le second bien est donc de 5 000 €. Dans cette situation, le déficit foncier du second bien s’impute sur le revenu foncier du premier. Cela donne un revenu foncier imposable de 0 €, ce qui explique que M. X n’ait pas besoin d’imputer le déficit sur son revenu global puisqu’il l’a déjà imputé sur son revenu foncier. Dans ce cas, l’obligation de conserver le bien pendant 3 ans ne s’applique pas.

Vous souhaitez être accompagné dans le cadre de vos projets ? Cabinet spécialisé dans la gestion de patrimoine, Excellis vous guide pas à pas pour réaliser tous vos projets.

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Dispositifs Duflot et Pinel : pouvez-vous revendre avant terme ?

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Dispositifs Duflot et Pinel : pouvez-vous revendre avant terme ?

Les dispositifs Duflot (ancien Scellier) et Pinel permettent de faire l’acquisition de son bien en profitant d’une réduction d’impôt intéressante. Néanmoins, l’avantage fiscal obtenu varie en fonction de votre engagement à la location. Ainsi, plus longtemps vous placez votre bien immobilier en location et plus l’avantage est intéressant. Pour le dispositif Duflot, la durée est de 9 ans minimum. Pour la loi Pinel la durée d’engagement minimale est de 6 ans. Pouvez-vous revendre votre bien immobilier avant le terme et quelles en sont les conséquences ? Eclairage dans cet article

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Loi Pinel et engagement minimal de 6 ans

Choisir d’investir dans l’immobilier grâce à la loi Pinel vous fait bénéficier d’une réduction d’impôt plus ou moins élevée. Si vous vous engagez à louer votre bien pendant 6 ans, la réduction sera de 12 %. Elle est de 18 % sur 9 ans et de 21 % sur 12 ans. Vous pouvez tout à fait choisir de vous engager pour la durée minimale de 6 ans puis décider de vous engager à nouveau sur plusieurs périodes successives.

Ainsi, le principe est clair. Si vous souhaitez revendre votre bien immobilier sous le dispositif de la loi Pinel, vous devez attendre la fin des 6 ans d’engagement de location. Si vous revendez avant le terme vous êtes alors contraint de rembourser les réductions d’impôt indues que l’Etat vous a versées. En plus du remboursement de cet avantage fiscal indu sachez que vous devrez payer des intérêts de pénalité, de 0,4 % environ, souvent majorées par ailleurs. Ajoutez également à cela l’imposition de la plus-value immobilière (qui est de 19 % puis de 15,5 % au titre des prélèvements sociaux). L’intérêt de revendre votre logement acquis en loi Duflot ou Pinel avant la fin du délai est alors bien mince.

Revente avant le terme en loi Pinel et exceptions

Dans certains cas vous pouvez revendre votre logement avant la fin de la durée d’engagement de louer. Vous devrez cependant toujours attendre l’accord exprès de l’administration fiscale pour réaliser la revente.

On distingue trois exceptions :

  • le propriétaire a perdu son emploi

    . Il s’agit du cas du cas du licenciement. Dans une telle situation, l’investisseur peut s’affranchir du respect de la durée minimale de location et ne subira aucun redressement. Attention néanmoins, il faut que l’employeur soit à l’initiative de la fin du contrat de travail. L’administration fiscale applique également d’autres conditions ici. Une personne âgée de 60 ans ou plus qui se fait licencier de son entreprise mais qui part à la retraite à taux plein ne rentre pas dans cette exception. Il en va de même lorsque l’employeur propose au salarié des offres d’emploi ou de formation.
  • le propriétaire est invalide et reconnu comme tel

    . L’invalidité doit être suffisante pour empêcher le propriétaire investisseur de pouvoir exercer une profession quelconque et ainsi de pouvoir gagner sa vie. De la même manière l’investisseur doit avoir besoin de l’intervention d’un tiers pour la réalisation des actes de sa vie courante. L’invalidité doit obligatoirement être reconnue par un médecin
  • le propriétaire est décédé

    . Dans ce cas, les héritiers sont en droit de revendre le bien ou de changer son mode de location sans que cela n’entraîne la remise en cause des réductions acquises par le propriétaire défunt. Aucun redressement ne peut être opérer par l’administration fiscale dans ce type de situation.

Sachez que l’ouverture d’une procédure de divorce ou une séparation ne constitue pas un cas de force majeure permettant la revente du bien immobilier sans pénalité et de manière anticipée. Les deux anciens conjoints peuvent choisir de conserver le bien et de partage l’avantage fiscal qu’ils en retirent. Ou bien un conjoint a parfaitement le droit de garder le bien en rachetant les parts de l’autre.

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Revente avant terme : attention au déficit foncier

Sous le dispositif de la loi Pinel, l’investisseur peut revendre son bien à l’issue de la période d’engagement s’il n’est pas en déficit foncier depuis 3 ans. Que cela signifie-t-il ? En réalité, cela signifie que toutes les charges déductibles afférentes au bien ne doivent pas excéder les revenus locatifs. Si tel n’est pas le cas, le propriétaire est donc en position de déficit foncier et la revente de son bien sera impossible dans les 3 années à venir.

A noter qu’une telle condition concerne tous les investissements, y compris ceux réalisés sous les dispositifs Duflot et Scellier. La règle est générale et est rappelée à l’article 156 du Code général des impôts.

Qui de la réintégration du déficit foncier

L’administration fiscale précise clairement la situation. Ainsi, le déficit foncier appliqué au revenu global n’est acquis que si le bien immobilier se maintient à la location jusqu’à la fin de la troisième année après l’année d’imputation du déficit (soit jusqu’au 31 décembre N+3).

En cas de revente anticipée du bien, il faut donc procéder à la réintégration du déficit foncier. En effet, dans ce cas, l’administration fiscale peut remettre en cause le déficit des 3 années précédentes. Le montant de cette réintégration du déficit est égal à la différence entre l’impôt qui aurait dû être payé sans imputation du déficit foncier et le montant total de l’impôt tel qu’il a été acquitté.

Paiement de la taxe sur les plus-values immobilières en cas de revente anticipée

Que ce soit sous le dispositif Pinel ou Duflot, la vente de votre bien immobilier est soumise à la taxe sur la plus-value. En pratique, cela signifie que la différence positive entre le prix de revente et d’achat est taxé à 19 % (au titre de l’impôt sur le revenu). Elle est imposée à 15,5 % pour les prélèvements sociaux. Comment calculer le montant total de la plus-value ? Ajoutez au prix d’achat les frais de notaire, les dépenses pour travaux et frais de commissions versés aux intermédiaires éventuels.

Ces deux taxes sont dégressives à compter de la 6e année de détention. Vous en êtes entièrement exonéré après une période totale de 22 ans (en ce qui concerne l’impôt sur le revenu). L’exonération a lieu après 30 ans pour les prélèvements sociaux.

Vous l’aurez compris, les conditions de sortie sont drastiques. En-dehors de ces exceptions, le propriétaire investisseur qui revend son investissement avant terme subit des redressements fiscaux importants. Cabinet spécialisé dans la gestion de patrimoine à Lyon, Excellis Patrimoine vous suit pas à pas pour préparer l’avenir.

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Quel impact le télétravail a-t-il sur le marché des SCPI ?

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QUEL IMPACT LE TÉLÉTRAVAIL A-T-IL SUR LE MARCHÉ DES SCPI ?

Face à la pandémie de Covid 19, le Gouvernement a imposé aux entreprises de privilégier au maximum le télétravail pour leurs employés. La conséquence première de cela est la désertification des bureaux. Peut-on y voir là un bouleversement dans le marché des SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier), voire la fin des SCPI de bureaux ? Bien loin de tirer de telles conclusions hâtives, il convient de prendre en compte les possibilités d’évolution de ce secteur. Excellis Patrimoine vous éclaire sur l’impact du télétravail sur le marché des SCPI

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Télétravail et perte d’attractivité des SCPI : mythe ou réalité ?

Nombreux sont ceux à s’interroger sur l’attractivité des SCPI face à la crise sanitaire du Covid-19. La peur est suffisamment diffuse pour que nous en fassions un article complet. Selon la logique qui se répand, le télétravail comme habitude de travail pousse les entreprises à réduire la taille de leurs locaux. A terme il s’agirait pour ces dernières de s’en séparer et ainsi de ne plus avoir à payer de loyers. A prime abord, les entreprises ont tout à gagner à ne plus payer de loyers et à gérer le tout à distance avec leurs salariés. Cela aurait donc pour conséquence de faire perdre aux SCPI le bénéfice de ces mêmes loyers. Autant de dividendes dont seraient privés les associés et une chute des revenus.

Qu’on se le dise tout de suite. Cette idée est issue de la peur et ne saurait être la réalité. La perte d’attractivité des SCPI est un mythe, une idée préconçue. Et ce, pour plusieurs raisons.

Les raisons d’un maintien de l’attractivité des SCPI en 2021

  • le télétravail ne se démocratisera sans doute pas. Ce n’est qu’une période, une étape et non pas une révolution. Si de nombreuses entreprises trouvent souhaitable de développer le télétravail de façon pérenne après la crise, elles se heurtent à la réalité du terrain. Le télétravail a des conséquences néfastes tant sur la productivité de l’entreprise que sur la santé des salariés
  • les locaux sont réadaptés en conséquence. Les SCPI auront tout le temps nécessaire avant que le télétravail ne devienne vraiment une révolution sociétale (ce qui n’est d’ailleurs pas certain dans les faits)
  • les loyers sont sécurisés. Même si les entreprises seraient tentées par le télétravail à terme, le bail signé par l’entreprise avec son propriétaire est généralement d’une durée ferme résiduelle de plusieurs années. Cette durée varie en fonction des sociétés de gestion mais est suffisante pour anticiper et sécuriser les flux au maximum
  • la crise sanitaire aura un faible impact. Le rendement a été de 3,7 % en moyenne au 3e trimestre 2020, contre 4,2 % environ à la même période en 2019. L’impact ne sera que limité et le rendement toujours intéressant.
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SCPI de rendement : une adaptation indispensable face au télétravail

La SCPI de rendement, créée dans les années 60, a fait face à de nombreux changements au fil des années. Ce placement immobilier reste aujourd’hui très intéressant, pour peu que l’on soit accompagné par un professionnel de la gestion du patrimoine. Depuis sa création, la SCPI de rendement a affronté les défis du coworking et de l’open-space, bien loin de faire l’unanimité quand ils sont apparus comme alternatives au travail classique dans les entreprises.

Le télétravail n’est pas un phénomène nouveau bien qu’il soit devenu la norme en période de Covid-19. Une fois que la conjoncture sanitaire sera meilleure les entreprises rappelleront leurs salariés dans les bureaux et ces derniers retrouveront alors leurs habitudes de travail.

Ainsi, les SCPI de rendement ont opéré des changements face à la réalité que vit le monde entier. Cela s’accompagne de remaniements complets afin de proposer des solutions face aux nouvelles normes de travail qui s’imposent. Si la SCPI parvient à s’adapter au télétravail sa performance continuera à être élevée. Si aucun effort d’adaptation n’est réalisé il y a fort à parier que le rendement baissera  rapidement. Le télétravail, perçu à prime abord comme une menace pour les SCPI, peut parfaitement bien devenir un vecteur de performances dès lors que les opportunités sont saisies à temps.

Les bureaux s’aménagent et se réinventent pour répondre aux évolutions sanitaires ainsi qu’aux souhaits des entreprises et de leurs salariés. La SCPI reste donc en 2021 une très belle opportunité avec un rendement très intéressant.

Télétravail : une situation qui ne deviendra pas la norme à long terme

Si le télétravail est imposé depuis quasiment un an, n’oublions pas qu’il ne s’agit pas d’un choix. Le télétravail est devenu une norme de court terme par la force des choses, du fait de la crise sanitaire de Covid-19 que nous connaissons. A long terme, le télétravail ne sera pas adopté en majorité par les entreprises. En effet, ce mode de travail a révélé ses faiblesses, entre inégalités, stress et sentiment d’isolement pour les salariés. Sans parler de la baisse de productivité que cela implique.

Toutes les analyses qui se sont succédé ont ainsi révélé que les salariés ne sont pas heureux de travailler au quotidien depuis chez eux. Passée l’euphorie des premières semaines, les salariés souhaitent désormais retrouver leur mode de fonctionnement d’antan. Il faut dire qu’en matière de télétravail, les facteurs discriminants sont nombreux. La taille des logements et les conditions de vie ne sont pas les mêmes pour tous. Sans oublier que cela a eu un impact réel sur la santé des salariés.

Autant d’indicateurs qui montrent que les bureaux ne resteront pas vides bien longtemps. Une fois que les entreprises auront la possibilité de rappeler les salariés dans les locaux il y a fort à parier que les placements en SCPI seront encore plus rentables qu’auparavant.

Immobilier d’entreprise : qualité de la SCPI choisie comme critère déterminant

Plus que le télétravail en lui-même, ce qui compte le plus est la qualité de l’actif et le choix de la SCPI. En matière d’immobilier d’entreprise, la sélection doit être rigoureuse, d’autant plus en cette période particulière de crise sanitaire.

Seul un gestionnaire de patrimoine aguerri aux SCPI peut vous aider à en comprendre les rouages. Il vous aidera à investir dans une solution de qualité.

Aujourd’hui, investir dans une SCPI reste très intéressant mais nécessite d’anticiper les évolutions futures. Sans oublier d’analyser les stratégies de chaque SCPI pour éviter celles qui ne préparent pas l’avenir et qui stagnent.

Au sein de cette révolution de l’organisation du travail, les SCPI doivent tirer leurs épingles du jeu. Elles doivent anticiper l’évolution du travail dans le moyen et long terme ainsi que le choix des emplacements pour leurs placements. Une position centrale pour les immeubles d’entreprise avec des possibilités de mobilités intéressantes. Aujourd’hui le défi réside dans la reconversion des usages et du mode de travail au quotidien.

Quoi qu’il en soit, les SCPI sont parfaitement expérimentées pour affronter cette révolution du télétravail. Ces dernières n’en sont pas à leur coup d’essai bien que cette situation soit inédite. Depuis des décennies elles gèrent des biens immobiliers et s’adaptent aux demandes de leurs utilisateurs, y compris les plus exigeants. Choisir une SCPI qui rapporte en 2021 est possible, mais nécessite une expertise pointue et un accompagnement sur-mesure.

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