Création d’un nouveau crédit d’impôt pour l’achat d’un système de charge pour véhicule électrique

pose borne recharge credit impot
pose-borne-recharge-credit-impot

CRÉATION D’UN NOUVEAU CRÉDIT D’IMPÔT POUR L’ACHAT D’UN SYSTÈME DE CHARGE POUR VÉHICULE ÉLECTRIQUE

En 2020, les contribuables achetant et faisant poser un système de charge de véhicule électrique avaient droit au CITE, sans condition de revenus. La loi de finances pour 2021 créé un nouveau crédit d’impôt spécifique et destiné à tous ceux qui souhaitent faire installer une borne de recharge à leur domicile, afin de recharger leur véhicule électrique. Excellis Patrimoine vous explique les contours de ce crédit d’impôt, son montant et ses conditions d’obtention

Partager :

Crédit d’impôt pour installer une borne de recharge électrique : ce que dit la loi

Quel est l’état du droit sur la question du crédit d’impôt pour l’installation d’un système de recharge de voiture électrique ?

Le Code général des impôts prévoit à son article 200 quater la possibilité de bénéficier d’une aide pour ce type de dépenses, effectuées entre le 1er septembre 2020 et le 31 décembre 2020. Cela est soumis au CITE, ou Crédit d’impôt pour la transition énergétique.

Or, le CITE tend à disparaître au profit de nouvelles mesures et aides mises en place par le Gouvernement. En principe, l’article 200 quater C du Code général des impôts devrait voir le jour et s’appliquer pour l’ensemble des dépenses d’acquisition et d’installation de cette borne de recharge, entre le 1er janvier 2021 et le 31 décembre 2023. Ce texte est destiné à remplacer l’ancien texte.

Installation d’une borne de recharge de véhicule à domicile : ce qui change en 2021

Une étude nationale menée par Avere-France et Ipsos en décembre 2020 a révélé que 68 % des utilisateurs étaient insatisfaits des bornes de recharge disponibles pour le grand public. Les axes d’amélioration sont nombreux, et portent notamment sur le fonctionnement des bornes de recharge.

A partir du 1er janvier 2021 la situation change pour tous ceux qui souhaitent installer un tel mécanisme chez eux. MaPrimeRénov’, aide versée par l’Anah (Agence nationale de l’habitat), n’est pas concernée par ce type de dépense puisqu’elle intervient uniquement pour les travaux d’amélioration énergétique dans les logements d’habitation.

Le Gouvernement réfléchit donc à créer un crédit d’impôt spécifique. La loi de finances pour 2021 (il s’agit pour l’instant de l’article 12) devra prévoir ce crédit d’impôt spécifique pour toutes les dépenses effectuées entre le 1er janvier 2021 et le 31 décembre 2023.

On note quelques modifications au dispositif considéré :

  • les locataires peuvent y avoir accès. Auparavant, seuls les propriétaires pouvaient accéder à cette aide
  • le crédit d’impôt s’étend à l’installation d’une borne de recharge de véhicule électrique dans les résidences secondaires. A hauteur d’une seule résidence au maximum par contribuable
  • la limitation du crédit d’impôt dépend de la composition du foyer : une borne pour une personne célibataire et deux bornes pour un couple imposé fiscalement ensemble. Cela équivaut donc à 600 € au maximum.

A noter cependant que le texte n’a pas fait l’objet d’un vote définitif. Il est donc potentiellement amené à être modifié.

credit-impot-installation-borne-recharge

Avantage fiscal pour l’achat d’une borne électrique : comment en bénéficier ?

Vous souhaitez faire votre demande d’aide pour l’achat et la pose d’une borne électrique pour votre véhicule et vous vous interrogez sur les conditions d’éligibilité ?

Pour bénéficier de cette aide, vous devez faire appel à une entreprise qui fournit et installe entièrement le système de recharge. Vous pouvez aussi faire appel à un sous-traitant pour l’installation de ces équipements.

En tant que contribuable, vous devez conserver tous les justificatifs et fournir la facture qui récapitule les éléments propres aux travaux. Comme leurs montants, les précisions sur le système de charge posé, ses caractéristiques techniques, l’endroit où les travaux ont été réalisés … L’article 12 du projet de loi de finances pour 2021 précise qu’en l’absence d’une telle facture précise, le contribuable ne pourra pas profiter de l’avantage fiscal.

Le crédit d’impôt auquel vous pourrez bénéficier sera-t-il du même montant que l’ancien ?

Nombreux sont ceux à se demander (à juste titre) si l’avantage auquel ils pourront prétendre sera du même montant que celui anciennement prévu. A compter du 1er janvier 2021, le mécanisme en œuvre sera sensiblement le même que pour le CITE antérieur. L’aide vaut pour l’achat et la pose d’une borne de charge pour voiture électrique dans le logement dont le contribuable est soit locataire, propriétaire ou occupant à titre gratuit.

Au maximum, le crédit d’impôt proposé est d’un montant de 300 €, ce qui correspond à 75 % des sommes éligibles. En comparaison, le taux proposé par le CITE était nettement inférieur, puisqu’égal à 30 %. Cependant, le plafond était également de 300 €.

Crédit d’impôt borne de recharge : quelle case devez-vous remplir dans votre déclaration de revenus ?

Vous avez fait installer une borne de recharge pour votre voiture électrique à domicile ? Vous êtes éligible au crédit d’impôt ? Dans ce cas, vous devez indiquer votre dépense à l’administration fiscale pour pouvoir bénéficier de cet avantage. Cela se passe donc normalement, au moment de votre déclaration d’impôt, une fois par an.

En pratique, nous ne connaissons pas encore aujourd’hui le numéro précis de la case à remplir, pour vos dépenses en 2020 déclarées en 2021. Nous savons cependant que pour vos dépenses en 2019 déclarées en 2020 vous deviez remplir la case 7BF intitulée « Système de charge pour véhicules électriques ». Cette case se situe dans la rubrique nommée « Travaux dans l’habitation principale : dépenses pour la transition énergétique ».

A savoir : conservez toujours la facture, qui pourra vous être demandée en cas de vérification par l’administration fiscale

Pouvez-vous cumuler votre crédit d’impôt avec d’autres aides ?

Si vous souhaitez faire installer une borne de recharge à votre domicile, que ce soit dans une maison ou en copropriété, sachez que vous pouvez cumuler le crédit d’impôt avec la subvention Advenir. De quoi s’agit-il concrètement ? Cette subvention concerne les contribuables ayant installé une borne de recharge de leur véhicule électrique dans une copropriété en 2020. Cette aide prend en charge 50 % du montant total de l’installation, dans certaines limites cependant :

  • borne de recharge individuelle : 960 €
  • borne de recharge partagé entre tous les copropriétaires : 1 660 €

De cette manière, si vous cumulez le crédit d’impôt et la prime Advenir, vous pouvez couvrir une grande partie de la pose de votre système de recharge. En notant que la prime Advenir ne vaut que si le matériel est conforme et que le professionnel est labellisé.

 

Vous souhaitez obtenir de plus amples informations sur la bonne gestion de votre patrimoine et ainsi réaliser les bonnes opérations financières ? Le cabinet Excellis Patrimoine est à votre disposition

Un service d'accompagnement patrimonial à Lyon à vos côtés

Vous avez une question ? Un projet ? Ou un besoin en particulier ? L’équipe Excellis vous conseille. 

Résiliation infra annuelle des contrats de prévoyance santé

resiliation infra annuelle contrat de prevoyance
Résiliation-infra-annuelle-contrats-de-prévoyance

RÉSILIATION INFRA ANNUELLE DES CONTRATS DE PRÉVOYANCE SANTÉ

La libre résiliation des contrats d’assurance santé après un délai d’un an est permise par la loi n°2019-733 du 14 juillet 2019. Cette loi est relative au droit de résiliation sans frais des contrats de complémentaire santé. Baptisée « résiliation infra-annuelle », ce texte est finalement entré en vigueur le 1er décembre 2020. Il a été institué par le décret n°2020-1438 en date du 24 novembre 2020. Excellis Patrimoine vous éclaire sur les contours de la résiliation infra annuelle des contrats de prévoyance santé.

Partager :

Résiliation infra annuelle : quels sont les contrats concernés ?

Quels sont les contrats visés par le droit à résiliation infra annuelle depuis le 1er décembre 2020 ? Rappelons tout d’abord que cette faculté concerne les contrats de santé, qu’ils soient souscrits nouvellement ou bien déjà en cours. Le contrat de santé est souscrit auprès :

  • d’une mutuelle
  • d’un organisme spécialisé dans l’assurance
  • ou d’une institution de prévoyance santé.

Ainsi, cette disposition ne concerne que les contrats de santé, excluant par la même occasion les contrats uniques de prévoyance invalidité, décès ou encore incapacité de travail. Tous les contrats de santé sont visés, individuels comme collectifs, obligatoires ou facultatifs.

Qu’en est-il des contrats mixtes, c’est-à-dire des contrats qui proposent à la fois de garantir sur le pan de la santé et qui assurent des garanties décès et invalidité ? Le champ d’application est encore complexe sur ce point. La question sera alors de savoir si le contrat de santé inclue les garanties prévoyance décès et invalidité à titre accessoire ou pas. Si tel est le cas, la résiliation infra-annuelle devrait pouvoir être possible.

Loi sur la résiliation infra-annuelle des contrats de prévoyance santé : grands principes

Voici les grands principes prévus par la loi sur la résiliation infra-annuelle :

  1. possibilité de résilier son contrat d’assurance santé tout le temps et sans frais, passé un an après la première souscription
  2. assouplissement du formalisme de résiliation. Cette dernière prend date un mois après la demande. Le délai court à compter du jour suivant l’envoi du courrier de résiliation
  3. droit de mandater le nouvel assureur pour qu’il se charge des formalités de résiliation
  4. obligation pour la compagnie d’assurance de faire figurer ce droit chaque année dans l’avis d’échéance de cotisation et dans le contrat.

Modalités de mise en œuvre de votre droit de résiliation infra-annuelle

Comment actionner le droit de résiliation infra-annuelle de votre contrat de prévoyance santé ? Le souscripteur assuré a plusieurs possibilités pour notifier la résiliation à sa compagnie d’assurance :

  • par courrier ou un autre support durable
  • via un acte extrajudiciaire
  • par une déclaration chez le représentant de la compagnie ou au siège social de l’assureur
  • par un autre moyen si cela est prévu par le contrat.

L’assureur doit confirmer à l’assuré la bonne réception de la demande de résiliation. Cette confirmation se fait par un acte de résiliation ou un avis de dénonciation, avec mention de la date d’effet de la résiliation.

Contrat collectif de santé et résiliation par l’employeur

Comment cela se passe-t-il concrètement lorsque l’employeur souhaite résilier un contrat obligatoire collectif de santé ? L’employeur doit alors prendre contact avec le nouvel assureur choisi, via un support durable comme un support papier.

L’employeur peut aussi décider d’agir par mail. Dans ce cas, l’email doit comporter la demande de résiliation en pièce-jointe. La demande ne doit jamais être insérée directement dans le corps du mail. Le courrier électronique est à envoyer avec un accusé de lecture électronique. Cela afin de se garantir une preuve en cas de litige avec l’assureur par la suite. La nouvelle compagnie d’assurance se charge de son côté des autres modalités administratives à réaliser auprès de l’assurance antérieure.

Mandater un nouvel assureur pour résilier son ancien contrat : comment procéder ?

Grâce aux nouveautés législatives apparues dernièrement, il est possible de donner mandat à son nouvel assureur santé. Ce dernier se charge de résilier l’ancien contrat. L’intérêt est ici d’éviter une interruption de couverture, qui pourrait causer des difficultés en pratique. En effet, si vous êtes sujet à un problème de santé entre la résiliation de l’ancienne assurance et la souscription effective de la nouvelle, le risque est de ne pas être couvert. Or, les frais médicaux représentent souvent une somme considérable, qu’il est préférable de ne pas sortir intégralement de votre poche.

Le nouvel assureur à qui vous avez donné mandat fait également attention à ce que les deux contrats ne se chevauchent pas entre eux.
Les nouvelles précisions de la loi sont destinées à protéger les adhérents. Ainsi, chaque assureur doit pouvoir proposer à l’adhérent de signer un mandat, ce qui lui permet de se décharger de la résiliation de l’ancien contrat au profit du nouvel assureur. Ce dernier réalise l’ensemble des formalités pour le compte et au nom de l’adhérent. Il est donc tenu pour responsable si la procédure n’a pas été correctement respectée.

Néanmoins, sachez que vous n’êtes pas contraint par la loi de signer ce mandat. L’adhérent peut donc tout à fait décider de réaliser lui-même la résiliation de son ancien contrat de prévoyance santé. Il devra donc se tourner lui-même vers l’assureur cédant.

Droit de l’assuré à être remboursé du solde de sa cotisation

Le décret paru le 24 novembre 2020 vient rappeler certains éléments indispensables dans le cadre de cette nouvelle résiliation infra-annuelle. L’adhérent qui a résilié son contrat a le droit d’être remboursé du montant de la cotisation qu’il n’a pas consommée.

Le remboursement doit se réaliser dans un délai maximal de 30 jours à partir de la date effective de résiliation. Rappelons que cette dernière prend naissance le lendemain du jour de l’envoi de la demande de résiliation par tout support durable ou moyen prévu dans le contrat.

A titre d’exemple, si vous résiliez votre contrat de prévoyance santé le 15 avril, votre organisme doit vous rembourser 2 semaines de cotisation sur le mois d’avril. Notons que la date de réception de la résiliation est présumée être le jour qui suit la date d’envoi. Cette dernière est mentionnée sur le cachet de la poste. Ce cachet fait foi en cas de litige devant la justice. S’il s’agit d’un courrier recommandé par voie électronique, la preuve du dépôt fait foi.

Votre conseiller indépendant en gestion de patrimoine vous éclaire sur les contours de cette résiliation infra-annuelle.

Un service d'accompagnement patrimonial à Lyon à vos côtés

Vous avez une question ? Un projet ? Ou un besoin en particulier ? L’équipe Excellis vous conseille. 

Comment trouver un bon conseiller en gestion de patrimoine ?

trouver conseiller gestion patrimoine
trouver-conseiller-gestion-patrimoine

COMMENT TROUVER UN BON CONSEILLER EN GESTION DE PATRIMOINE ?

Un conseiller en gestion de patrimoine est à votre épargne ce qu’un médecin est à votre santé. Pour gérer au mieux votre patrimoine au quotidien, il est indispensable d’avoir une pleine et entière confiance dans le professionnel que vous choisirez. Ce dernier vous accompagne en effet dans des moments importants de votre vie, notamment dans la concrétisation de vos projets patrimoniaux. Comment faire pour trouver un bon conseiller en gestion de patrimoine et quels critères prendre en considération ? Excellis Patrimoine vous éclaire dans cet article

Partager :

Le conseiller en gestion patrimoniale, un expert aux multiples casquettes

Disponible et attentionné, un conseiller en gestion de patrimoine est un expert en ingénierie patrimoniale et en ce sens il a une double casquette. D’une part, il intervient pour recommander les investissements et placements pour ses clients. D’autre part, il accompagne la gestion du patrimoine de ces derniers en les aidant à optimiser fiscalement et juridiquement leurs actifs.

Ainsi, un conseiller en gestion de patrimoine intervient dans de nombreux domaines, notamment pour vous aider à savoir où et comment placer votre argent. Au regard du profil de chaque client, le conseiller en gestion de patrimoine sait adapter ses offres et services. Il propose ainsi les solutions appropriées en utilisant les meilleures stratégies patrimoniales à sa disposition. Il sait parfaitement optimiser vos placements financiers et fiscaux.

Le conseiller en gestion de patrimoine, un partenaire de confiance

Mais comment faire pour trouver le meilleur conseiller patrimonial et quels éléments prendre en compte ? Toute relation de qualité entre ce professionnel et ses clients s’entoure d’une stricte politique de confidentialité. Un bon conseiller patrimonial ne vous inondera pas d’informations mais vous donnera celles qui vous correspondent le mieux puisqu’il connaît vos intérêts. De même, il est tenu à la confidentialité de ce que vous lui dites, ce qui vous permet d’être libre dans votre parole à son égard. Un expert de qualité dans la gestion de votre patrimoine veillera toujours à ce que ses clients comprennent parfaitement bien les raisonnements émis et qu’ils décident en toute liberté et confiance.

Vérifiez les qualifications de votre conseiller

Si vous souhaitez trouver un bon conseiller en gestion de patrimoine qui vous accompagnera tout au long de vos projets, vous ne devez rien laisser au hasard. En effet, une erreur pourrait vous coûter très cher. Assurez-vous donc dans un premier temps des qualifications du professionnel auquel vous souhaitez faire appel.

En effet, les missions de cet expert sont réglementées. Ce dernier doit faire partie d’une association professionnelle agréée par l’AMF (ou Autorité des Marchés Financiers). Cette obligation lui incombe en vertu de son statut de conseiller en investissement financier. De la même façon, vérifiez que ce professionnel fasse bien partie de l’ORIAS. Il s’agit du Registre unique des intermédiaires en finance, banque et assurance. Son nom doit y être obligatoirement mentionné puisqu’un conseiller en gestion de patrimoine est nécessairement courtier en assurance. Cela lui permet de distribuer des produits d’épargne, de retraite et d’assurance-vie.

Enfin, si ce professionnel vous accompagne dans le cadre d’une transaction immobilière, il doit posséder la carte professionnelle d’agent immobilier, la carte T.

Optez de préférence pour un conseiller entièrement indépendant

Ceux qui souhaitent obtenir les meilleures aides en matière de gestion de leur patrimoine savent à quel point il est important de s’entourer des conseils d’un professionnel indépendant. L’un des moyens de savoir si ce professionnel est indépendant est d’analyser son mode de rémunération. Si ce dernier propose aussi ses supports propres et qu’il propose de la gestion de fonds, la question de son impartialité peut effectivement se poser. Il en va de même si ce professionnel est payé par rétrocommissions provenant de sociétés de gestion de patrimoine qui émettent les supports.

Si vous choisissez un professionnel qui ne possède pas toutes les garanties d’impartialité, vous prenez le risque de ne pas bénéficier des meilleurs conseils adaptés à votre profil et à vos projets. Le service obtenu sera alors potentiellement moins performant. Nous vous conseillons donc de choisir un conseiller totalement indépendant, et donc impartial. C’est le cas d’Excellis Patrimoine, cabinet lyonnais indépendant, spécialisé dans l’expertise patrimoniale au service de la performance de vos placements.

Conseiller en gestion de patrimoine : privilégiez la transparence et la réactivité

Un élément important à considérer si vous souhaitez trouver un bon gestionnaire de patrimoine est la transparence des tarifs communiqués. En effet, votre conseiller doit vous communiquer les détails de ses tarifs et de ses prestations. Cela après une analyse approfondie de votre situation particulière (particulier, profession libérale, chef d’entreprise). Méfiez-vous donc des conseillers qui manquent de précision et de professionnalisme. Au besoin, n’hésitez pas à demander à ce professionnel de décomposer ses frais. Cela vous permettra d’avoir une idée précise des éléments de la facturation. Faites également attention à ceux qui ne sont pas réactifs et ne répondent que rarement à vos sollicitations. Les deux maîtres-mots de tout bon gestionnaire de patrimoine sont de toute évidence la transparence et la réactivité.

Un service d'accompagnement patrimonial à Lyon à vos côtés

Vous avez une question ? Un projet ? Ou un besoin en particulier ? L’équipe Excellis vous conseille. 

Loi immobilière Scellier : faut-il vendre ou proroger la location ?

loi immobiliere scellier
loi-immo-scellier

LOI IMMOBILIÈRE SCELLIER : FAUT-IL VENDRE OU PROROGER LA LOCATION ?

Le dispositif Scellier a été mis en place par l’article 31 de la loi de finances rectificative pour 2008. Son objectif est principalement de soutenir l’investissement locatif privé. Ce dispositif a pris fin le 31 décembre 2012 et a été remplacé par le dispositif de la loi Duflot. Cette dernière loi a elle-même pris fin le 31 décembre 2014, remplacée ensuite par la loi Pinel. La défiscalisation permise par la loi Scellier prend la forme d’un achat immobilier dans le neuf. La réduction d’impôt possible dépend du type de dispositif Scellier et de la catégorie de logement. La condition à cette réduction est la location nue du logement. Est-il préférable de vendre ou de proroger la location dans le cadre de la loi immobilière Scellier ? Réponse dans cet article.

Partager :

Rappel des contours de la loi immobilière Scellier

La loi Scellier obéit à des contours précis. La réduction d’impôt concerne uniquement les logements à usage exclusif d’habitation achetés entre le 1er janvier 2009 et le 31 décembre 2012 et plus particulièrement :

  • un logement acheté sur plan (vente en l’état futur d’achèvement) ou neuf
  • un logement construit neuf
  • un local professionnel transformé par la suite en bien à usage d’habitation
  • un ancien logement rénové à compter du 1er janvier 2011.

Dans tous les cas, pour bénéficier de la loi Scellier, vous devez avoir un logement conforme aux normes énergétiques et thermiques en vigueur entre 2009 et 2012 (norme BBC RT2012 ). Tenez-vous au courant de l’évolution de ces normes puisque ces dernières font souvent l’objet de changements.

En outre, le propriétaire qui désire profiter de la réduction fiscale au titre de la loi Scellier doit louer son logement pendant une durée minimum de 9 ans. Si vous revendez votre bien immobilier pendant les 9 ans de mise en location, tous les avantages fiscaux sont définitivement perdus. L’engagement doit donc être total, hormis en cas de licenciement, invalidité ou vente consécutive à un décès.

Une fois que le délai minimum de 9 ans est passé, vous pouvez revendre le logement. Sachez toutefois que toute année supplémentaire de mise en location vous fait bénéficier d’une réduction complémentaire de 1.66% à 2 % selon les cas. A savoir que la Cour administrative d’appel de Versailles a décidé d’étendre la réduction de la loi Scellier ainsi que toutes les autres réductions (comme Pinel et Girardin) aux non-résidents français. En effet, pour l’instant, la loi Scellier n’est pas ouverte aux non-résidents qui investissent.

Loi Scellier et régime de défiscalisation : avantages et inconvénients

Nombreuses sont les personnes à se demander s’il est intéressant d’opter pour le dispositif de la loi Scellier. Son principal avantage est de garantir une réduction des impôts. La personne qui investit dans l’immobilier neuf réduit donc le montant de ses impôts. Ce montant se calcule sur le prix de revient du bien neuf. Quel est le pourcentage de réduction auquel vous pouvez prétendre ? Tout dépend du type de logement acheté.

Avantages fiscaux en Loi Scellier classique

Voici les avantages fiscaux en ce qui concerne la loi Scellier classique :

  • un bâtiment basse consommation énergétique : 22 %, à la condition que votre consommation annuelle d’énergie soit égale ou inférieure à 50kW par m²
  • un bâtiment qui n’est pas à basse consommation énergétique : 13 %, sur une période minimale de 9 ans de mise en location. Le bien neuf doit coûter 300 000 euros au maximum, il s’agit là d’un plafond.

Avantages fiscaux en Loi Scellier intermédiaire ou social

Il en va différemment pour la loi Scellier social (ou Scellier intermédiaire). En effet, la réduction fiscale est plus intéressante dans ce cas mais l’avantage fiscal porte sur une durée de 15 ans et non plus de 9 ans :

  • un bâtiment qui n’est pas à basse consommation énergétique : 23 %
  • un bâtiment qui est basse consommation énergétique : 32

Inconvénients principaux du dispositif Scellier

Pénalités de retard

Le principal inconvénient au dispositif Scellier réside dans l’application de pénalités en cas de revente du bien immobilier avant la fin des 9 ans. Si tel est le cas, le propriétaire devra restituer intégralement la réduction d’impôt perçue dès la première année. En ce qui concerne la loi Scellier intermédiaire (social), on considère que chaque période de 3 ans de mise en location après la durée initiale de 9 ans permet de bénéficier d’un avantage fiscal plus intéressant. Cet avantage supplémentaire est de 5 % ou 6 % par période de 3 ans en fonction de la date d’acte et selon que le bâtiment soit basse consommation ou non.

Pour autant, si le propriétaire souhaite revendre son bien sous le régime Scellier social, il devra rembourser par période de 3 ans. Est-il plus intéressant de revendre habité ou vide ? Vous pouvez vendre votre logement habité, mais vous vous exposez à une baisse significative du prix de vente.

Plafonnement des niches fiscales

En outre, sachez que le plafonnement global des niches fiscales en 2020 est de 10 000 €. Cette niche fiscale signifie concrètement que vous ne pouvez pas excéder 10 000 € au titre des avantages fiscaux, hormis si vous investissez dans les DOM TOM. Dans ce cas précis, la niche fiscale passe à un montant de 18 000 €.

Avec la loi Scellier vous bénéficiez du plafonnement de l’époque ( de 2010 à 2012 ).

Concrètement votre réduction Scellier acquise en 2010 peut être supérieure à 10000 € en 2020. Pour rappel :

  • Plafonnement des niches fiscales 2009 : 25000 € + 10% du revenu imposable,
  • Niches fiscales, plafond en 2010 : 20000 € + 8% du revenu imposable
  • Plafonnement  des niches fiscales  2011 : 18000 € + 6% du revenu imposable
  • Niches fiscales, plafond en 2012 : 18000 € + 4% du revenu imposable
  • Plafonnement  des niches fiscales  depuis 2013 : 10000 € + 8000 € pour les investissements Dom-TOM et SOFICA
  • Plafonnement  des niches fiscales  depuis 2018 :  10000 € + 8000 € pour les investissements Dom-TOM et SOFICA et les investissements dans le capital des PME.

Deuxième avantage en cas de prolongation de votre location : sachez que si vous dépassez le plafonnement, la réduction de la loi scellier est reportable pendant 6 ans et n’est donc pas perdue. Contrairement à la réduction de loi Duflot ou la réduction fiscale de loi Pinel qui est perdue si vous dépassez le plafonnement ou si vous n’avez pas assez d’impôt à payer. Si vous êtes parti à l’étranger après votre investissement cette réduction est utilisable à votre retour (nous consulter).

Dispositifs Scellier classique et social : plafonds de loyers et de ressources

Les plafonds de loyers et de ressources varient selon que vous optiez pour le dispositif Scellier classique ou social et en fonction de la zone géographique où se situe le bien immobilier neuf mis en location. Voici les plafonds applicables aux baux signés pour la première fois ou bien renouvelés en 2020, avec des logements acquis à compter du 1er janvier 2011. Rappelons que Paris se situe en zone A bis.

Plafonds en loi Scellier classique

Voici les plafonds de loyers à appliquer pour un renouvellement de bail en 2020: ( pour les investissements Scellier réalisés entre 1er janvier 2009 et le 31 décembre 2010 )
 
  1. Zone A : 23.95 €/m²
  2. B1 : 16,65 €/m²
  3. Zone B2 : 13.62 €/m²
 

Voici les plafonds de loyers à appliquer pour un renouvellement de bail en 2020: ( pour les investissements Scellier réalisés après le 1er janvier 2011 )

  1. Zone A bis : 23,81 €/m²
  2. A : 17,66 €/m²
  3. Zone B1 : 14,24 €/m²
  4. B2 : 11,62 €/m²
  5. Zone C : 8,09 €/m²

Quelle est la situation géographique de votre logement ? Vous avez un doute ? Pour le savoir, n’hésitez pas à consulter l’outil officiel mis en ligne par le Service public.

En outre, la loi Scellier classique n’impose aucun plafond de ressources, contrairement à sa version intermédiaire ou social.

Plafonds en loi Scellier intermédiaire

En ce qui concerne la loi Scellier social, les plafonds applicables sont différents :

  1. A bis : 19,05 €/m²
  2. A : 14,13 €/m²
  3. B1 : 11,39 €/m²
  4. B2 : 9,30 €/m²
  5. C : 6,47 €/m²

Concernant les plafonds de ressources, tout dépend de la composition du foyer et du lieu géographique. Par exemple, pour une personne seule, le plafond sera de 48 699 € par année en zones A bis et A, 36 175 € en zone B1, 33 160 € en zone B2 et 32 935 € en zone C. Pour un couple, ce plafond est porté à 72 782 € en zones A et A bis.

Loi Scellier classique ou social : que choisir ?

Qu’est-il préférable de choisir entre la loi Scellier classique ou intermédiaire ? En réalité, le choix dépend du montant total des loyers perçus, dans le cadre du marché de l’immobilier locatif. Avant d’investir dans l’une ou l’autre des options, il est nécessaire de réaliser une étude approfondie du marché locatif local. L’accompagnement par un gestionnaire de patrimoine privé est fortement recommandé pour parvenir à des résultats qualitatifs.

On peut considérer que le dispositif offert par la loi Scellier social sera plus intéressant si les loyers pratiqués sur le marché sont inférieurs au plafond du loyer. En effet, dans ce type de situation, le contribuable aura un déficit foncier plus important. Sa réduction d’impôt sera alors plus avantageuse pour lui qu’en Scellier classique. Au contraire, si les loyers pratiqués sur le marché du lieu où se situe le logement excèdent le plafond des loyers, le dispositif Scellier classique sera plus intéressant. Ce dernier proposera à l’investisseur un avantage locatif plus élevé. Tout en lui évitant les contraintes de plafonds de ressources du locataire.

Un service d'accompagnement patrimonial à Lyon à vos côtés

Vous avez une question ? Un projet ? Ou un besoin en particulier ? L’équipe Excellis vous conseille. 

Comment investir dans l’immobilier tout en payant moins d’impôts ?

defiscaliser grâce à l'immobilier
defiscaliser-immobilier

COMMENT INVESTIR DANS L’IMMOBILIER TOUT EN PAYANT MOINS D’IMPÔTS ?

Comment faire pour défiscaliser en choisissant d’investir dans l’immobilier ? Pour défiscaliser une partie de vos revenus et ainsi réduire votre impôt, vous pouvez opter pour un des différents dispositifs proposés par le gouvernement. Ces derniers permettent à de nombreux contribuables de réduire leur impôt sur le revenu grâce au secteur du logement. Explications dans cet article avec Excellis Patrimoine.

Partager :

Défiscaliser grâce à l’immobilier : règles à respecter

On dénombre plusieurs lois permettant de défiscaliser grâce à l’immobilier. Chaque dispositif possède ses propres avantages et des conditions d’éligibilité propres. A l’exception des dispositifs Malraux, Monuments Historiques et Pinel qui ne sont soumis à aucune condition de plafonnement.

Comment faire pour choisir le dispositif qui vous permettra de défiscaliser en répondant à vos propres attentes et en réduisant au maximum vos impôts ? Faites le bon choix en suivant quelques règles :

  1. l’investissement doit rapporter plusieurs bénéfices différents, et notamment un gain d’impôt sur le revenu. Cependant, ce gain ne doit pas constituer le seul élément de votre investissement, bien que l’année 2020 soit marquée par une hausse des avantages fiscaux
  2. si vous investissez dans un bien immobilier en vue de défiscaliser une partie de votre impôt, vous devez vous engager à le mettre en location, pendant une période plus ou moins longue
  3. vérifier l’état du marché au préalable et choisir l’emplacement adapté. Le rapport entre l’offre et la demande doit permettre de mettre le bien immobilier en location tout au long de l’année
  4. respecter la réglementation en vigueur. Des règles strictes encadrent les dispositifs de défiscalisation. Les contribuables intéressés par la réduction de l’impôt doivent obligatoirement respecter ces règles. Ces dernières sont nombreuses et évolutives et dépendent de chaque produit de défiscalisation immobilière. Il convient donc de s’intéresser au préalable à ces éléments, comme l’existence d’un décret, des règles de modification des loyers, les zones éligibles selon le plafonnement des niches fiscales et les plafonds de revenus des locataires
  5. analyser les prix pratiqués en fonction des quartiers. Vérifier également sur place les différentes contraintes en matière de marché locatif. L’offre est-elle supérieure à la demande locative ? Si tel est le cas, cela n’est pas un signe encourageant. En effet, plus la concurrence sera importante et la demande faible et moins il sera facile de trouver des locataires
  6. participer à la vie de la copropriété

Défiscaliser grâce à l’immobilier : principaux dispositifs

Il existe plusieurs types de dispositifs de défiscalisation permettant de réduire votre impôt grâce à l’immobilier.

Loi Pinel : déduisez jusqu’à 21 % de votre investissement locatif

La loi Pinel est une loi qui est destinée à encourager l’investissement dans l’immobilier neuf. Nombreux sont les ménages concernés par cette possibilité de défiscaliser leur impôt. En contrepartie d’une réduction fiscale plus ou moins élevée, le contribuable s’engage à mettre le logement en location sur une durée minimale de 6, 9 ou 12 ans. Ce dernier récupère un certain pourcentage sur le prix de revient du bien, qui est fonction de la durée de mise en location. Elle est de 12 % pour une location sur 6 ans, 18 % pour une location sur 9 ans et 21 % sur 12 ans.

Comme pour tout dispositif de défiscalisation, certaines conditions doivent obligatoirement être respectées. L’investissement immobilier ne peut pas excéder 300 000 € au total et le logement doit se situer dans une zone géographique déterminée. De même, la loi Pinel est soumise à des conditions de loyers et des plafonds concernant les ressources des locataires. Il est conseillé aux contribuables intéressés par cette réduction d’acheter un bien immobilier situé dans une zone géographique où la demande locative est importante. En la matière, les grandes villes sont en première ligne et offrent une excellente sécurité locative.

Investir en résidence meublée grâce au dispositif Censi-Bouvard

Les contribuables intéressés par un investissement dans une résidence meublée peuvent choisir le dispositif Censi-Bouvard. Ce mécanisme permet au contribuable de bénéficier d’une économie d’impôt, au même titre que la loi Pinel. Cette économie s’élève à 11 % de la valeur totale du bien, répartie sur 9 ans. La contrepartie à cet avantage fiscal est l’achat d’un bien immobilier neuf. Le contribuable s’engage à le mettre en location pendant une durée minimale de 9 années consécutives.

Le logement mis en location doit obligatoirement être meublé. Cela distingue le dispositif Bouvard de la loi Pinel qui offre la possibilité de louer son logement vide. De même, le bien immobilier doit se situer dans un immeuble éligible au dispositif. Autrement dit : une résidence pour seniors, de tourisme, pour étudiants ou un EHPAD. Le contrat de bail qui lie le locataire à l’investisseur est un contrat de bail commercial conclu pour une durée totale de 9 à 12 ans.

Les contribuables particulièrement concernés par ce dispositif sont ceux qui souhaitent réduire leur base fiscale imposable sans avoir les désavantages d’une gestion locative. En effet, ce type de bien n’est pas soumis aux règles de l’immobilier classique et la gestion est entièrement déléguée.

Investir dans un bien ancien à réhabiliter grâce à la loi Malraux

La loi Malraux s’adresse aux contribuables qui souhaitent acheter un bien immobilier dans un bâtiment ancien. Ces derniers acceptent de réaliser des travaux de réhabilitation. Le bâtiment doit être situé sur un site considéré comme remarquable d’un point de vue patrimonial. Ce site doit bénéficier d’un plan de sauvegarde et de mise en valeur. Il peut également être régi par un plan tendant à la valorisation du patrimoine français.

L’objectif affiché par le gouvernement est ainsi de pousser les ménages à investir dans des biens anciens à rénover. Par ce biais, les ménages récupèrent une partie du montant des travaux en réduisant leur impôt. Cet avantage fiscal est soumis à une limite de dépenses de 100 000 € par année et sur une durée maximale de 4 ans. Par exemple, un appartement acheté en loi Malraux avec une enveloppe de travaux de 200 000 € sur 2 ans engendrera une économie de 30 000 € chaque année de travaux (30 % de 100 000 € par an).

En contrepartie de cet avantage fiscal, le contribuable s’engage à louer son logement pendant 9 ans. Contrairement au dispositif Pinel, la loi Malraux n’est soumise à aucun plafonnement de loyer ou de ressources des locataires. En outre, sachez que les économies fiscales faites en 2020 grâce à un investissement Malraux ne sont pas soumises au plafonnement des niches fiscales.

Un service d'accompagnement patrimonial à Lyon à vos côtés

Vous avez une question ? Un projet ? Ou un besoin en particulier ? L’équipe Excellis vous conseille. 

Les lois sur le changement d’assurance emprunteur

les lois sur le changement d'assurance emprunteur
lois-changement-assurance-emprunteur

LES LOIS SUR LE CHANGEMENT D'ASSURANCE EMPRUNTEUR

Pendant longtemps, l’assurance emprunteur a été bercée par un flou juridique important. Les banques refusaient les demandes de changement d’assurance, ce qui entraînait de lourdes conséquences pour les assurés. La loi Lagarde de 2010 et la loi Hamon de 2014, sans oublier l’amendement Bourquin (autrement appelé loi Sapin 2) de 2017 sont venus modifier cette situation. Excellis aborde dans cet article les différentes lois qui vous permettent aujourd’hui de changer d’assurance emprunteur.

Partager :

Changement d’assurance emprunteur : une évolution législative importante

En 2010, la loi Lagarde est venue ouvrir la voie aux emprunteurs désireux de changer d’assurance emprunteur. A l’époque, l’objectif était de promulguer des lois visant à faciliter le changement d’assurance emprunteur. Cette loi a alors instauré la délégation d’assurance. Cette dernière a intéressé des consommateurs contraints jusqu’à cette date de souscrire leur assurance emprunteur auprès de leur banque prêteuse (contrat de groupe).

Par la suite, la loi Hamon (autrement appelée loi Consommation) de 2014 a permis de changer d’assurance emprunteur librement pendant la première année de souscription. La loi Sapin 2 de 2017 a apporté encore une nouveauté en permettant de résilier chaque année son assurance emprunteur, à sa date anniversaire.

La loi Châtel de 2008 : obligation d’information des banques

Promulguée en 2008, la loi Châtel concerne tous les contrats tacitement reconductibles, comme c’est généralement le cas des assurances emprunteurs. L’article L. 136-1 de la loi Châtel prévoyait ainsi l’obligation pour les banques d’informer les consommateurs de la possibilité de ne pas renouveler leur contrat arrivant à échéance. Cette notification devait être faite par écrit et communiquée dans un délai compris entre un et trois mois avant la date limite de résiliation du contrat. En l’absence d’information de ce droit à résilier le contrat, le consommateur pouvait mettre un terme à son engagement. Il n’avait pas à attendre la nouvelle date de renouvellement tacite.

Néanmoins, la loi Châtel a été contournée par de nombreuses banques. Cela en raison de l’absence de sanctions prévues. En outre, nombreux étaient les assurés à ne pas savoir que leur contrat d’assurance emprunteur était soumis à la reconduction automatique chaque année.

La loi Châtel a donc été complétée par la loi Lagarde en 2010 et la loi Hamon en 2014, dans un objectif de meilleure protection des consommateurs.

La loi Lagarde de 2010 et la délégation d’assurance

La loi Lagarde, promulguée en 2010, permet aux emprunteurs d’opter pour la délégation d’assurance, autrement dit le droit de refuser un contrat d’assurance de groupe (proposé par la banque) pour souscrire une assurance auprès d’une autre compagnie.

Néanmoins, la délégation d’assurance est soumise à une condition : l’assurance sélectionnée doit proposer un niveau de garanties au moins équivalent à la formule proposée par la banque prêteuse. S’il y a équivalence des garanties, la banque ne peut pas refuser un autre contrat d’assurance.

Pour savoir si l’assurance emprunteur qui vous intéresse propose des garanties équivalentes, il vous faut consulter le Comité Consultatif du Secteur Financier (CCSF) qui a édicté une liste de différents éléments de comparaison en référence aux garanties de toute assurance emprunteur. Chaque établissement bancaire doit sélectionner 11 critères de garanties et les publier afin que chaque consommateur puisse en prendre connaissance. En outre, la banque doit remettre à ses emprunteurs une fiche personnalisée comportant tous les critères retenus. Cette obligation vaut depuis le 1er octobre 2015 et la banque doit s’y soumettre avant la signature de l’offre de prêt. De cette manière, chaque emprunteur a la possibilité, en toute transparence, de comparer les assurances entre elles avec la liste limitative des garanties sous les yeux.

Cette loi sur le changement d’assurance emprunteur prévoit également l’interdiction pour le prêteur de modifier le taux du prêt si l’assuré refuse l’assurance de groupe qu’il a proposé en lui préférant un contrat d’assurance d’une compagnie externe. Cela est une garantie pour le consommateur d’avoir la liberté de choisir l’assurance emprunteur qui lui convient le mieux. De la même manière, la banque prêteuse n’est pas en droit de demander une quelconque contrepartie comme une compensation financière ou des frais de dossiers supplémentaires.

Changement d’assurance emprunteur et loi Hamon de 2014

La loi Hamon apporte une véritable nouveauté en matière d’assurance emprunteur puisqu’elle permet à tous les assurés de pouvoir résilier leur contrat à tout moment pendant les 12 premiers mois suivant la souscription du contrat. Cette possibilité concerne toutes les offres signées à compter du 26 juillet 2014.

Ainsi, l’assuré peut changer d’assurance emprunteur dans l’année suivant la signature de l’offre. Passé ce délai, il doit attendre la date anniversaire du contrat pour en changer.

Plusieurs conditions s’appliquent :

  • l’assurance emprunteur doit proposer des garanties équivalentes à l’offre initialement souscrite
  • la demande de changement d’assurance est à réaliser par lettre recommandée avec avis de réception dans un délai maximum de 15 jours avant que la première année d’offre de prêt ne prenne fin.

La banque doit apporter une réponse dans un délai de 10 jours au maximum.

Amendement Bourquin et résiliation annuelle de l’assurance emprunteur

Quels sont les apports de l’amendement Bourquin ?

L’amendement Bourquin, ou loi Sapin 2, complète toutes les imperfections des lois précédentes et propose le droit de résiliation annuelle de l’assurance emprunteur. Entrée en vigueur en février 2017, elle s’applique officiellement en France depuis le 1er janvier 2018. Cette mesure permet à chaque emprunteur de changer son assurance à la date d’anniversaire du contrat, gratuitement et donc sans avoir à payer de frais ni de pénalités. Il peut alors en souscrire un nouveau auprès d’un organisme différent. Cette loi a permis à une grande partie des assurés de faire des économies importantes sur leurs primes d’assurance en faisant jouer la concurrence chaque année.

Comment changer d’assurance emprunteur grâce à la loi Sapin 2 ?

Pour changer son assurance emprunteur grâce à l’amendement Bourquin (loi Sapin 2), chaque souscripteur doit respecter certains principes :

  • un préavis de 2 mois en général (vérifiez dans les conditions de votre contrat puisque ce préavis est susceptible de changer d’un contrat à un autre)
  • la nouvelle offre doit proposer des conditions équivalentes ou supérieures à l’offre souscrite initialement
  • la résiliation du contrat est à faire par voie recommandée avec accusé de réception, notamment afin de vous constituer une preuve par la suite.

Gestionnaire de patrimoine indépendant spécialisé sur Lyon et la région de l’Ouest Lyonnais, EXCELLIS Patrimoine vous accompagne tout au long de votre projet

Un service d'accompagnement patrimonial à Lyon à vos côtés

Vous avez une question ? Un projet ? Ou un besoin en particulier ? L’équipe Excellis vous conseille. 

Les meilleures opportunités de placement en 2020

meilleures opportunités de placement en 2020

LES MEILLEURES OPPORTUNITÉS DE PLACEMENT EN 2020

En 2020, quelles sont les meilleures opportunités de placement qui s’offrent à vous ? Comment faire pour éviter les principaux risques et gérer parfaitement votre patrimoine en faisant les bons choix ? En la matière, les possibilités de placements sont nombreuses : immobilier, livrets d’épargne, actions… Tour d’horizon des opportunités favorables de placement qui s’offrent à vous en 2020.

Partager :

Les actions et obligations : bonnes opportunités de placement en 2020

En 2020, tous les indicateurs montrent que les investissements dans les actions et les obligations seront favorisés. Cet engouement pour les actions est en partie dû à la bonne santé de la Bourse. L’indice CAC 40 est quasiment à son apogée depuis plus de 12 ans, ce qui annonce de fortes perspectives pour cette année 2020. Encore faut-il savoir trouver un équilibre raisonné entre actions et obligations pour permettre à l’association risque/performance d’être optimisée.

Pour bien diversifier votre épargne, privilégiez un portefeuille diversifié avec quelques unités de comptes investies en partie ou en totalité dans des actions. Au regard de la rentabilité attendue des actions en 2020 (accentuée par la prochaine élection américaine en 2020), un fonds réparti pour moitié entre obligations et actions devrait permettre des performances annuelles de 3 % au minimum.

L’investissement dans la pierre : une valeur sûre

Pour diversifier votre épargne et faire en sorte que votre patrimoine soit le mieux géré possible, vous pouvez cibler quelques placements financiers dans le secteur de l’immobilier. La pierre-papier est une bonne solution en la matière et les parts de Société civile de placement immobilier (SCPI) sont généralement accessibles à partir de quelques centaines ou milliers d’euros. Cela rend l’investissement pierre papier facilement accessible aux épargnants.

Sachez que les rendements peuvent atteindre jusqu’à 5 % chaque année dans certaines régions, bien que ce type d’investissement ne soit jamais exempt de risque de pertes.

Livrets d’épargne en guise d’épargne de précaution

En 2020, les livrets d’épargne n’ont pas tous le vent en poupe. En effet, ces derniers ont une rémunération de moins en moins intéressante, à l’instar du livret A dont le taux va baisser au 1er février 2020 (passant de 0,75 % à 0,50 %). Le livret A est à réserver uniquement pour votre épargne de précaution et ne saurait se transmuer en un produit d’épargne en préparation de votre retraite tant son niveau de rémunération est faible.

L’objectif affiché du Gouvernement en 2020 est d’éviter au maximum que les épargnants placent leur argent sur les livrets d’épargne. Les autres produits d’épargne réglementés comme le LEP, le livret jeune et le PEL sont des placements intéressants. Ainsi, pour les personnes âgées entre 12 et 25 ans, le livret jeune est le meilleur placement aujourd’hui disponible sur le marché. Son taux varie en fonction des banques mais restera toujours supérieur au livret A. Les versements sont limités à 1 600 €.

Regain d’intérêt des livrets d’épargne fiscalisés en 2020

Au titre des meilleures opportunités de placement on trouve les livrets d’épargne fiscalisés. En effet, les taux d’intérêts des livrets d’épargne fiscalisés connaissent un regain depuis août 2019 bien qu’ils soient toujours peu intéressants pour de nombreux épargnants. On notera que le livret d’épargne est le seul produit d’épargne fiscalisé qui connaît un réel regain d’intérêt grâce à ses taux boostés qui le rendent attractif. Le compte à terme ne possède que peu d’intérêt pour les épargnants puisque ses taux d’intérêts risquent grandement de stagner encore pendant plusieurs années.

Les assurances-vie en 2020 : ce qu’il faut savoir

En 2020, les assurances-vie sont de retour et sont au cœur d’un véritable engouement de la part des investisseurs. Il est conseillé aux épargnants d’opter pour des contrats d’assurance-vie performants ou bien de changer de stratégie selon leurs choix de placements. Ils peuvent aussi choisir de répartir leurs fonds entre unités de compte et fonds euros selon le niveau de garantie voulue.

La SCPI en assurance-vie restera en 2020 un placement grandement privilégié en raison de son ration risque/rendement. Le fait de passer par l’assurance-vie diminue le niveau de risque, en comparaison avec l’achat de parts de SCPI en direct. Le rendement devra en principe se maintenir aux alentours de 4 % brut en 2020, ce qui est nettement supérieur à ce que proposent les livrets d’épargne notamment. Ce type de placement est une aubaine à saisir en 2020 mais ce projet doit s’accompagner d’une réelle expertise, par un professionnel de la gestion de patrimoine.

L’épargne salariale en 2020

En 2020, les salariés ont le choix entre plusieurs produits d’investissement. L’épargne salariale se positionne cette année comme un placement très attractif pour de nombreux salariés, pour peu que l’employeur verse un abondement suffisant.

La loi PACTE amène en 2020 les PER (plans épargne retraite) collectifs. Les PERCO se transforment en PER entreprises collectifs depuis l’instauration de la loi PACTE. Il en va de même des PERP dont la souscription prend fin en octobre 2020 avec une prise de relai par le PER individuel. Le PER individuel permet de sortir son capital à 100 %, bien que cela puisse avoir des conséquences qu’il est important d’envisager avec un conseiller patrimonial professionnel.

Grâce au PER, vous versez les sommes que vous désirez, à votre propre rythme. Les sommes épargnées se fructifient d’année en année pour devenir disponibles une fois que vous partez à la retraite. Cette épargne vous est ensuite reversée sous la forme d’une rente viagère, autrement dit un revenu régulier dont le montant est garanti à vie. Vous êtes ainsi assurés de bénéficier d’un complément de retraite, sans prendre de risque.

Actifs tangibles en 2020 : attentions aux fausses promesses

Non corrélés avec les marchés financiers, ces actifs sont matériels, physiques. Leur prise de valeur dans le temps est fonction de plusieurs éléments, notamment de leur niveau de rareté. En la matière, les arnaques sont nombreuses : comme les diamants d’investissement et les manuscrits.

Hormis les forêts et les vignobles, actifs recherchés, les autres ne sont pas forcément intéressants puisqu’ils ne permettent pas de faire des profits importants.

Vous souhaitez savoir quelles sont les meilleures opportunités qui s’offrent à vous en 2020 en fonction de votre profil d’épargnant et de vos besoins ? Gestionnaire de patrimoine indépendant spécialisé sur Lyon et la région de l’Ouest Lyonnais, EXCELLIS Patrimoine vous fait bénéficier d’un accompagnement sur-mesure.

Un service d'accompagnement patrimonial à Lyon à vos côtés

Vous avez une question ? Un projet ? Ou un besoin en particulier ? L’équipe Excellis vous conseille. 

Découvrir d'autres sujets qui pourraient vous intéresser

Loi de finances : les nouvelles opportunités de placement en 2020

loi de finances 2020 nouvelles opportunités de placement
loi-de-finances-2020-opportunites-placement

LOI DE FINANCES : LES NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE PLACEMENT EN 2020

La loi de finances pour 2020 (loi de financement de l’Etat et de la Sécurité sociale) impacte tant les professionnels que les particuliers. Nombreux sont les domaines concernés : impôt sur le revenu, investissements dans certains produits de placement… Quels sont les changements majeurs opérés par cette loi de finances et quelles opportunités de placement saisir en 2020 ?

Partager :

FCPI et FIP : hausse de l’avantage fiscal

La loi de finances prévue pour 2020 prévoit une hausse de l’avantage fiscal aujourd’hui proposé à ceux qui investissent dans les FIP (Fonds d’investissement de proximité) et les FCPI (Fonds communs de placement dans l’innovation). Cet avantage passera ainsi de 18 % à 25 %, soit une nette amélioration de l’existant. Le taux continuera néanmoins d’être fixé à 18 % en l’attente d’une décision définitive par la Commission européenne. En effet il appartient à cette institution de donner le feu vert pour la mise en place de cette nouvelle défiscalisation.

Investissements Pinel et Censi-Bouvard : toujours de bons placements

La loi de finances pour 2020 n’a pas d’impact majeur pour tous les bailleurs qui souhaitent investir en loi Pinel ou Censi-Bouvard. Si vous souhaitez louer votre logement vide, vous pourrez toujours profiter de la loi Pinel en 2020. Il en va de même si vous souhaitez louer votre logement meublé en résidence : dans ce cas vous êtes concernés par le dispositif Censi-Bouvard. Le gouvernement ne prévoit aucun changement en 2020 pour ces types d’investissements qui restent toujours intéressants en matière de défiscalisation.

Rappelons que les réductions d’impôt peuvent atteindre 21 % pour le dispositif loi Pinel et 11 % maximum pour le dispositif Censi-Bouvard. Les conditions doivent néanmoins toujours être remplies par les contribuables pour leur permettre d’accéder à ces investissements.

Prolongation du dispositif Cosse jusqu’en 2022

La loi Cosse a encore de beaux jours devant elle : le gouvernement a en effet décidé de prolonger cette déduction jusqu’en 2022. Autrement appelé « Louer abordable », ce dispositif se substitue à la loi « Borloo ancien » et offre la possibilité à certains propriétaires bailleurs de réduire leur impôt jusqu’à 85 % au maximum.

Le montant du loyer pratiqué est pris en compte dans le calcul : plus le bailleur consent à le fixer bas et plus la déduction fiscale sera conséquente. On prend également en compte la zone où se situe le logement, en partant du principe qu’une zone à forte tension foncière donnera lieu à une meilleure défiscalisation pour le propriétaire bailleur.

Toutes zones confondues, la réduction fiscale reste toujours égale à 85 % si la gestion locative est confiée à une agence immobilière à caractère social ou à un organisme agréé. En ce sens, la loi de finances pour 2020 ne modifie pas la donne et permet toujours de tirer un bénéfice fiscal intéressant pour de nombreux ménages. A noter que le logement est toujours loué vide, comme résidence principale pour le locataire. Cette location est réalisée dans les conditions de ressources et de loyers identiques à celles de la loi Pinel, pour une durée égale à 6 ou à 9 ans.

Seule modification induite par la loi de finances pour 2020 : l’avantage fiscal permis par la loi Cosse est rattaché à une condition supplémentaire : celle de respecter un certain niveau de performance énergétique. Ce dernier n’est pas encore déterminé mais le gouvernement a prévu de le fixer par arrêté dans les semaines à venir.

Extension du dispositif Denormandie

Depuis le début de l’année 2019, le dispositif Denormandie fait l’objet d’une extension dont l’objectif affiché est de permettre un champ d’application plus étendu. Ainsi, ce dispositif concerne désormais tout le territoire des communes éligibles, et plus uniquement les biens immobiliers situés en centre-ville. La réduction d’impôt permise par l’investissement est ouverte aux logements anciens, ce permet à des ménages de bénéficier d’une défiscalisation en optant pour la rénovation de logements dans des communes inscrites au plan Action Cœur de Ville. Les travaux réalisés sur le bien représentent au moins 25 % du montant de l’opération (autrement dit du montant total des travaux et du prix d’achat), dans une limite de 300 000 €.

Mise en place d’une prime pour les travaux de transition écologique

Auparavant, les ménages qui entreprenaient de réaliser des travaux d’isolation ou bien des travaux destinés à la transition énergétique étaient gratifiés d’un crédit d’impôt (le fameux crédit d’impôt pour la transition énergétique, CITE).

Ma Prime Rénov’

Désormais, grâce à la loi de finances pour 2020, ce crédit d’impôt se transforme en une prime à compter de 2020 (appelée « Ma Prime Rénov’ »). Elle s’adresse en pratique aux 40 % des foyers les plus modestes. Les 40 % des foyers qui suivent bénéficient toujours du crédit d’impôt. Enfin, les 20 % autres considérés comme les plus aisés sont exclus du dispositif et ne percevront ni prime ni CITE. Il est également prévu qu’en 2021 ce crédit d’impôt disparaisse totalement pour laisser uniquement place au versement de la prime pour 80 % des ménages considérés comme les plus modestes. Les 20 % autres continueront donc à en être exclus

Une prime versée par l’ANAH

Plus concrètement, la nouvelle prime est versée par l’Agence Nationale de l’Habitat (ANAH) et est directement accessible en ligne. Le montant est déterminé en prenant en compte les économies d’énergie potentielles réalisées grâce aux travaux, en ajustant ce montant en fonction des revenus perçus par le ménage. La grande différence réside ici dans le mode de calcul du bénéfice financier : auparavant, le CITE était un taux unique qui s’appliquait au montant des travaux. Désormais, la prime permet de valoriser financièrement les travaux qui permettent de réaliser les économies les plus importantes et qui vont donc dans un vrai sens de transition énergétique.

La prime est versée aux ménages concernés dès la fin du chantier, en une seule fois contrairement au CITE qui était versé aux ménages une année après la fin des travaux. La perception de l’avantage financier est donc beaucoup plus rapide dans le cas de la nouvelle prime. Cela est forcément incitateur pour de nombreux ménages modestes, notamment dans la réalisation de leurs travaux d’isolation.

Gestionnaire de patrimoine indépendant spécialisé sur Lyon et la région de l’Ouest Lyonnais, EXCELLIS Patrimoine vous conseille au mieux pour mener à bien votre projet.

Un service d'accompagnement patrimonial à Lyon à vos côtés

Vous avez une question ? Un projet ? Ou un besoin en particulier ? L’équipe Excellis vous conseille. 

Comment annuler le revenu foncier dès 2019 sur-mesure ?

annuler revenu foncier dès 2019
annuler-revenu-foncier-2019

COMMENT ANNULER LE REVENU FONCIER DÈS 2019 SUR-MESURE ?

Les revenus fonciers désignent les revenus perçus chaque mois par les propriétaires bailleurs au titre de leurs locations immobilières. Les revenus fonciers sont autrement appelés revenus du patrimoine et doivent être déclarés aux impôts chaque année, généralement au mois d’avril.

Avec la hausse de la CSG (contribution sociale généralisée) en 2018, l’imposition des revenus fonciers a augmenté. Imposable au titre de l’impôt sur le revenu, le revenu foncier peut faire l’objet d’une diminution, voire d’une annulation pour vous permettre de payer moins voire plus du tout d’impôt dès 2019. Eclairage avec Excellis.

Partager :

Hausse de la CSG : incidence sur l’imposition des revenus fonciers

En 2018, la CSG-CRDS est passée à 17,2 %, ce qui a entraîné des changements importants en termes d’immobilier et d’investissement. Pour les propriétaires bailleurs, cette hausse a une incidence non négligeable. En effet, les prélèvements sociaux passent de 15,5 % à 17,2 %. Ceux qui sont les plus concernés sont les propriétaires qui louent un ou plusieurs biens immobiliers et qui désirent mettre leurs logements en vente en plus-value. Cela d’autant plus s’il ne s’agit pas de leurs résidences principales.

Imposition des revenus fonciers en deux parties

Plus concrètement, chaque année vous devez déclarer vos revenus fonciers, l’imposition se décomposant en deux parties, après déduction de vos charges :

  • d’une part, l’imposition selon votre tranche marginale d’imposition. Cela dépend donc de votre revenu. Pour rappel, ces tranches sont de : 0 %, 14 %, 30 %, 41 % ou 45 %
  • d’autre part, l’imposition en prenant en compte la CSG et la CRDS sur les revenus fonciers nets de charges.

Il est à noter que ce barème fait l’objet d’une modification dès janvier 2020. La première tranche est ainsi abaissée de 14 % à 11 %. Les 2e et 3e tranches sont ajustées. Seuls les foyers les plus imposés (à 41 % et 45 %) ne profitent pas de cette nouveauté. Grâce à cette rectification, les foyers les plus modestes verront en principe leurs revenus fonciers baisser.

L’obligation déclarative est amenée à disparaître en 2020 pour les foyers déclarant leur impôt sur le revenu. Il en va différemment si vous percevez des revenus fonciers. Dans ce cas, vous devrez toujours réaliser votre déclaration par internet ou sur format papier.

Exemple concret de montant de l’impôt au titre des revenus fonciers

Voici un exemple concret afin de vous éclairer davantage sur le mode de calcul de l’impôt à payer au titre des revenus fonciers.

Monsieur X possède un patrimoine immobilier plutôt conséquent. Chaque année, il tire 25 000 € de revenus fonciers nets annuels (autrement dit, une fois qu’il a déduit toutes les charges, ce dernier étant au régime réel).
Puisqu’il perçoit un salaire annuel égal à 80 000 €, sa tranche marginale d’imposition est fixée à 41 %.

A compter de 2018 et en suivant la hausse de la CSG, il devra payer :

  1. 41 % x 25 000 € = 10 250 € au titre de l’impôt sur le revenu
  2. 17,2 % x 25 000 € = 4 300 € de CSG-CRDS.

Autrement dit, Monsieur X devra payer 14 550 € au titre de l’impôt sur les revenus fonciers perçus à l’année. Cela correspond en pratique à une imposition totale de 58,2 %. En comparaison, l’imposition totale de Monsieur X aurait été de 56,5 % avant 2018 : il aurait ainsi dû payer 14 125 €, soit 425 € de moins.

Baisse de l’imposition des revenus fonciers : déduisez vos charges

L’imposition de vos revenus fonciers se base sur le montant total de vos recettes nettes. Cela signifie que les revenus fonciers pris en compte sont toujours obtenus après avoir déduit au préalable vos charges. Cela correspond à la réalité du parc immobilier, ce dernier devant être entretenu et conservé en bon état.

Ainsi, il apparaît que le propriétaire qui doit supporter certaines charges de conservation du logement peut les déduire de ses revenus, payant ainsi moins d’impôt. Ces dépenses doivent néanmoins être indispensables pour l’entretien du bien.

Le Code général des impôts en donne une liste. Il s’agit pour la plus grande partie des dépenses suivantes :

  • les frais de procédure, de garde et de gestion
  • les dépenses de réparation et d’entretien
  • les frais d’amélioration
  • les primes d’assurance et les intérêts d’emprunt
  • les taxes et impôts
  • les provisions versées par le propriétaire au titre des charges de copropriété
  • les frais de relogement.

Par exemple, vous pourrez déduire des dépenses de travaux si elles permettent d’améliorer ou de rénover votre logement. Cela ne concerne pas les dépenses d’agrandissement par exemple, comme la construction d’une véranda. Au contraire, si vous faites installer une toiture pour améliorer la performance énergétique du bien immobilier, vous pourrez déduire les dépenses engagées au titre de vos revenus fonciers. Enfin, la construction d’une piscine ou de tout autre élément de décoration ne rentre pas en compte dans les charges déductibles.
Afin de déclarer vos charges, suivez les indications présentes sur votre formulaire CERFA n° 2044.

Travaux locatifs non urgents : reportez-les en 2020

Avec le prélèvement à la source, les règles encadrant l’imposition des bailleurs ont été rectifiées. Ainsi, les travaux réalisés en 2019 et non-urgents de logements mis en location sont déductibles en partie des revenus fonciers 2019. Les travaux concernés sont les travaux d’entretien, d’amélioration et de réparation. Ces revenus doivent être déclarés en 2020, au titre de 50 % seulement de vos dépenses de 2018 et 2019, contre 100 % de manière habituelle.

Ainsi, si vos travaux ne sont pas urgents, il est conseillé de les reporter à 2020 afin de pouvoir les déduire à 100 % dans le cadre de votre déclaration 2021. Ceci ne concerne pas les travaux d’urgence à réaliser obligatoirement, notamment pour faire face à des situations exceptionnelles (tempête, inondation…).

Revenus fonciers : défiscalisation grâce au déficit foncier

Imaginons que vous souhaitiez devenir propriétaire d’un bien immobilier en vue de le mettre en location. Vous serez sûrement en déficit foncier si vous faites l’acquisition d’un immeuble nécessitant une lourde rénovation et des travaux conséquents. En effet, les travaux de rénovation sont considérés comme des charges pouvant être imputées sur vos revenus fonciers. Le Code général des impôts précise d’ailleurs que « Les déficits fonciers générés s’imputent en priorité et sans limite aux revenus fonciers existants » (article 156-3).

Ce déficit est imputable sur votre revenu global, dans une limite annuelle de 10 700 €, si votre bien est loué jusqu’au 31 décembre N+3 suivant l’imputation du déficit. S’il existe un surplus, vous pourrez imputer la fraction du déficit restant sur les revenus fonciers courant pendant les 10 années suivantes.

Reprenons notre exemple précédent :

Monsieur X, qui perçoit 25 000 € de revenus fonciers par an et qui est soumis à une tranche d’imposition à 41 % doit payer 14 550 € d’impôts. Pour défiscaliser ses revenus, imaginons qu’il décide d’investir dans un produit de déficit foncier, dont la valeur totale est de 150 000 € (75 000 € pour le foncier et 75 000 € pour les travaux réalisés sur 3 ans).
Durant ces 3 années, Monsieur X annulera ses déficits fonciers et pourra imputer 10 700 € chaque année au titre de l’impôt sur le revenu, soit une économie d’impôts dépassant 40 000 € sur 5 ans.

EXCELLIS Patrimoine, gestionnaire de patrimoine indépendant spécialisé sur Lyon et la région de l’Ouest Lyonnais, vous accompagne pas à pas tout au long de votre projet de défiscalisation immobilière.

Un service d'accompagnement patrimonial à Lyon à vos côtés

Vous avez une question ? Un projet ? Ou un besoin en particulier ? L’équipe Excellis vous conseille. 

Retour sur l’interview de Sébastien Martinez au Salon de l’immobilier de Lyon 2019

logo_radio_immo_media-immobilier_illustration

RETOUR SUR L’INTERVIEW DE SÉBASTIEN MARTINEZ AU SALON DE L’IMMOBILIER DE LYON 2019

Retour sur l’interview de Sébastien Martinez au Salon de l’immobilier de Lyon 2019.
Radio Immo  était en direct de la Cité Internationale, pour le Salon de l’Immobilier de Lyon, du 15 au 17 mars 2019

> Ecouter l’interview

Partager :

Un service d'accompagnement patrimonial à Lyon à vos côtés

Vous avez une question ? Un projet ? Ou un besoin en particulier ? L’équipe Excellis vous conseille. 

Découvrir d'autres sujets qui pourraient vous intéresser